Essai Hyundai Veloster Turbo : le renouveau

Essai Hyundai Veloster
Essai Hyundai Veloster

Le coupé Hyundai Veloster se métamorphose  avec une nouvelle version « Turbo ».

Il y a donc un avant et un après l’arrivée de ce turbo qui est même devenu le seul moteur disponible sur ce modèle atypique. Nous avons saisi l’opportunité de redécouvrir ce coupé qui montre les crocs !

 

Design

 

Le Hyundai Veloster attire les regards, et les curieux ! Il faut dire qu’on n’a pas l’habitude d’en croiser souvent sur nos routes. Rare, le Veloster est original avec un style bien à lui et une très originale conception asymétrique.

Côté conducteur, c’est un coupé avec une seule portière. Côté passager, une seconde porte arrière a été ajoutée pour faciliter l’accès aux deux places arrière. Une exclusivité dans la catégorie des coupés compacts !

Plutôt agressif, le Veloster met en avant une grande bouche avec sa calandre hexagonale, et des blocs optiques étirés avec xénons et feux de jour à led.

Le traitement « Turbo » ajoute du caractère au Veloster avec une monte pneumatique généreuse et de grandes jantes alliage 18 pouces en partie chromées, un extracteur arrière avec sortie d’échappement centrale : le style est réussi.

A vivre

L’habitacle du Hyundai Veloster est plus classique que sa carrosserie, mais sans être désagréable pour autant. L’ergonomie est soignée, avec un écran tactile pour gérer la navigation et le système multimédia. Le volant cuir est également riche en commandes, avec régulateur de vitesse, radio et téléphonie.

Comme souvent chez Hyundai, les plastiques employés sont rigides, mais l’impression d’ensemble reste positive avec des assemblages bien réalisés.

La vie à bord profite d’un équipement complet, avec sellerie cuir, démarrage sans clé, sièges chauffants, toit ouvrant électrique et pédalier en aluminium.

Malgré sa porte arrière côté droit, le Veloster ne propose que deux places sur sa banquette arrière. C’est un peu dommage, car une Mégane Coupé par exemple en propose trois, même en version Renault Sport. La forme originale du hayon arrière avec ses deux vitres apporte de la lumière pour les passagers arrière.

Le coffre du Veloster est spacieux, et digne d’une berline compacte.

 

A conduire

 

En abandonnant son bloc 1.6 GDi de 140 ch pour un moteur 1.6 turbocompressé de 186 ch, le Veloster se métamorphose. Les performances sont plus en rapport avec le look extérieur et correspondent mieux aux attentes du conducteur.

Ce moteur 1.6 est très agréable, avec un couple de 265 Nm disponible dès 1500 tr/min qui procure de bonnes reprises et un étagement de boîte de vitesses bien réalisé. On est loin des  166 Nm exploitables à 4850 tr/min du Veloster atmosphérique. Le turbocompresseur à géométrie variable dispose d’un système Twin Scroll qui apporte le souffle nécessaire.

Les performances sont parlantes avec une accélération de 0 à 100 km/h réalisée en 8,1 s contre 9,7 s pour le Veloster de 140 ch.

La boîte double embrayage auparavant proposée sur le bloc GDi n’a pas été reconduite sur ce moteur. Heureusement la boîte manuelle à 6 rapports est loin d’être désagréable.

Il manque juste une sonorité un peu plus sportive…Certains propriétaires envisageront peut-être de remplacer la ligne d’échappement pour corriger cette lacune !

Contrairement à celles d’autres modèles Hyundai, la direction assistée ne propose pas de modes confort ou sport. Ici, on est directement sur un réglage sport avec une précision agréable.

Bien campée sur ses pneumatiques Hankook, le Veloster Turbo ne démérite pas au niveau châssis avec une stabilité qui permet d’attaquer sans jamais se faire peur. On imagine sans peine que ce coupé serait tout à fait adapté à une puissance dépassant largement les 200 ch…La suite au prochain épisode ?

 

Budget

 

Au niveau budget, le Hyundai Veloster étonne avec un prix unique de 27650 euros avec un équipement très fourni. Sellerie cuir, système de navigation, climatisation automatique, démarrage sans clé, prises USB et auxiliaire, bluetooth, caméra de recul, toit ouvrant panoramique, sièges avant chauffant, radar de recul, siège conducteur électrique, il ne manque peu de chose sinon la climatisation bi-zone.

Ce tarif est très compétitif, puisqu’au lancement le Veloster GDI 140 Premium était vendu 27490 euros !

La seule option possible sera la peinture métallisée à 550 euros, ou la peinture mate à seulement 600 euros.

Avec 157 g, il faudra en revanche acquitter un malus écologique de 2200 euros. Un bémol, mais qui reste finalement raisonnable au vu du prix de la voiture.

Malgré ce niveau de rejets de Co2, la consommation reste contenue avec une moyenne de 7,5 L lors de notre essai.
Et comme toujours Hyundai offre aux clients une garantie constructeur de 5 ans kilométrage illimité.

LIRE LA FIN DE L’ESSAI HYUNDAI VELOSTER

 

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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