Essai Volkswagen Scirocco 2.0 TDI 170 DSG : à conduire, budget

A conduire

Le Volkswagen Scirocco est proposé dans un large panel de motorisations essence. En diesel, deux possibilités existent : le 2.0 TDI 140 et le 2.0 TDI 170. La seconde version ici à l’essai peut être couplée à la fameuse boîte DSG à double embrayage, qui procure un excellent agrément de conduite. Le mode automatique n’exclut pour le conducteur de monter ou descendre de temps à autre un rapport grâce aux palettes au volant idéalement situées.

En conduite coulée, le passage des rapports est très fluide. Si vous effectuez un kickdown ( pied au plancher ), la descente de plusieurs rapports va évidemment s’accompagner d’une montée en régime immédiate et d’une certaine brutalité, avec une arrivée de couple soudaine sur le train avant.

La boîte DSG peut ainsi proposer deux visages : le dynamisme avec des reprises excellentes, ou le confort avec l’absence d’à-coups.

Volkswagen Scirocco
Volkswagen Scirocco

Peugeot ne propose à titre de comparaison son RCZ HDI 163 qu’en boîte manuelle, et ne possède pas de boîte à double embrayage au catalogue.

Sans atteindre les chiffres de la version essence TSI 210 DSG, les reprises sont excellentes, et les accélérations très honorables. La sonorité rauque est agréable et montre un certain tempérament sportif du moteur qui grimpe sans rechigner jusqu’à 5000 tr/min. Seule la sonorité au ralenti reste trop typée diesel.

Avec 170 ch, le 2.0 TDI common rail de Volkswagen mène ce Scirocco de 1400 kg avec dynamisme.

Volkswagen Scirocco
Volkswagen Scirocco

Même sans l’option amortissement piloté DCC, les réglages de suspension sont orientés sport. Avec un train avant efficace et une direction précise, le Scirocco est agréable à mener. Il est légèrement plus bas qu’une Golf, avec l’adoption d’un châssis sport.

Chaussé en 235/45 R18, le Scirocco ne souffre pas d’une raideur excessive. Les adeptes du meilleur confort possible conserveront la monte d’origine 17″, certes moins esthétique.

Volkswagen Scirocco
Volkswagen Scirocco

Budget

L’écart entre les version TDI 140 et TDI 170 est important : 1700 € les séparent. Pour s’offrir la boîte DSG, il faut débourser 1350 €. Heureusement, même avec 170 ch et une boîte automatique, le Scirocco TDI 170 DSG n’est pas soumis au malus écologique avec seulement 147 g de Co2 de rejets.

Volkswagen donne une consommation mixte à 5,6 L en conso mixte. Lors de notre essai, la moyenne a oscillé entre 6,5 et 8,2 L suivant le type de parcours.

L’équipement de série comprend l’allumage automatique des feux, les antibrouillards avant, le ciel de pavillon noir, le détecteur de pluie, le pédalier en aluminium, le rétroviseur intérieur jour/nuit automatique, le volant multifonctions, l’accoudoir central avant, les vitres arrière surteintées, la climatisation automatique climatronic.

Dommage que les rétroviseurs rabattables électriquement soient réservés en série à la finition Carat. Il faut également passer par la liste des options pour le radar de recul, le GPS ( voir chapitre à vivre) et les jantes alliage 18″ facturées 480 €.

Pour 1790 €, le pack techno qui regroupe GPS et alarme fait l’impasse sur la prise USB dans la boîte à gants. Rageant !

Volkswagen Scirocco
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Essai Volkswagen Scirocco 2.0 TDI 170 DSG : bilan, caractéristiques, galerie photos

One thought on “Essai Volkswagen Scirocco 2.0 TDI 170 DSG : à conduire, budget

  1. Bonjour,

    Je trouve que vous êtes très gentil avec cett sirocco.
    « Chaussé en 235/45 R18, le Scirocco ne souffre pas d’une raideur excessive.. », personnellement, je trouve la suspension très inconfortable, essayer de descendre au portugal ; vous aurez l’option siège massant gratuitement…
    ce qui n’empêche , qu’esthétiquement, c’est une réussite 🙂

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