A CONDUIRE :

TENUE DE ROUTE :

Avec une garde au sol de 230 mm, le XC60 DRIV-e a tout du look baroudeur, mais n’en demeure pas moins qu’une version à deux roues motrices. Par conséquent, inutile d’attendre de ce SUV de loisirs les aptitudes de franchissement d’un véritable tout terrain.

Néanmoins, sa garde au sol vous permettra de vous aventurer sur des chemins peu carrossables.

Le confort de suspension demeure très appréciable quel que soit le type de parcours. Mais son poids et son orientation « confort de suspension » n’invitent pas à adopter une conduite sportive.

Toutefois, le châssis s’avère équilibré et permet de parcourir de longues distances avec sérénité et dans un très bon confort de roulage.

Freinage :

La sécurité, c’est également une histoire de freinage et sur ce point le XC 60 se montre à la hauteur.

Le système de freinage se trouve être à la fois endurant et puissant dans le cadre d’utilisation à laquelle le XC60 se destine. Les distances d’arrêts se veulent très rassurantes.

LE MOTEUR :

Si la précédente version « DRIVe » du XC60 était initialement équipée du bloc 2.4D de 175 ch, l’apparition du nouveau moteur D3 permet d’abaisser une nouvelle fois les rejets de Co2 à 149 g/km contre 159 g/km auparavant.

D’une cylindrée de 1984 cm3, ce nouveau bloc  monté en position transversale délivre une puissance de 163 Ch DIN à 2 900 (tr/min) et un couple maximum de 400 nm de 1 400 à  3 500 (tr/min).

Ce moteur fait appel à une injection directe diesel à rampe commune gérée par microprocesseur auto-adaptative.

Pas besoin de rouler très longtemps, pour cerner le caractère de ce XC60 DRIVe. Si la suralimentation est agréable dans sa plage d’utilisation optimale (1 400 à 2 850 tr/min), force est de constater que sous 1 400 tr/mn l’agrément moteur n’est pas le point fort du modèle.

Par conséquent, il convient de recourir très souvent au levier de vitesse pour relancer le braquet. Heureusement, la commande de boîte à six vitesses s’avère très douce et précise d’utilisation.

Outre sa sonorité attachante (cinq cylindres obligent), ce moteur se révèle énergique à mi-régimes et s’affranchit correctement de l’embonpoint de ce SUV une fois lancé.

A titre de comparaison, l’Audi Q5 doté du moteur TDI 170 n’offrait pas d’aussi bonnes relances. Mais une Mercedes GLK 220 CDI de puissance équivalente se montre plus performante que la suédoise.

Les performances de ce XC60 demeurent honorables au regard du poids de l’auto. Le constructeur annonce une vitesse de pointe de 200 km/h tandis que le 0 à 100 km/h est réalisé en 10,3 secondes.

Enfin, cette motorisation offre également un confort acoustique de très bon niveau, d’autant que la version Xénium de notre essai dispose en série des vitres latérales feuilletées.

Afin, d’optimiser la consommation de carburant, cette motorisation dispose d’une technologie de récupération d’énergie au freinage, qui limite les émissions de dioxyde de carbone. Un filtre à particules sans entretien réduit le taux de particules de suie dans les gaz d’échappement, tandis qu’un dispositif antipollution de pointe contribue à abaisser le taux de dioxyde d’azote.

BUDGET :

Grâce au label « DRIVe », le XC60 est proposé à partir de 35 600 euros dans sa finition « Kinetic » et  échappe au malus écologique avec un taux de rejet de Co2 situé à 149 g/km.

Sur notre version d’essai « Xénium », le tarif grimpe à 47 250 euros (sans option).

Cependant, il convient de saluer le très bon niveau d’équipement dans cette exécution haut de gamme qui évitera de recourir à de nombreuses options.

Le pack aide à la conduite, facturé 1 990 euros, fait partie de la dotation d’origine de cette finition « Xénium ».

Nous avons réalisé une consommation moyenne de 7,6 L/100 sur un parcours mixte, ce qui situe ce SUV parmi les bons élèves de la catégorie.

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Essai Volvo XC60 DRIVe : bilan, galerie photos