Cupra Raval : la petite électrique qui veut faire trembler la Renault 5 E-TECH

Cupra Raval
Cupra Raval

Cupra n’y va pas par quatre chemins : sa nouvelle Raval, première citadine électrique de la marque espagnole, débarquera en 2026 avec l’ambition de secouer le segment B actuellement dominé en France par la Renault 5. Cette cousine de la future Volkswagen ID.Polo arrive avec des arguments de poids.

Une longue gestation, une arrivée explosive

L’histoire commence en 2021 avec le concept UrbanRebel, délirant show-car aux allures de jouet de gamer. Depuis, Cupra a calmé le jeu sans renier son ADN. Le modèle de série, encore camouflé, fait sa première apparition au salon de Munich. Sous les motifs bariolés se cache un design agressif, presque inchangé depuis les concepts : capot sculpté, regard triangulaire, grandes jantes cuivrées. La Raval ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais à marquer son territoire.

Une citadine qui veut jouer les sportives

Construite sur la nouvelle plateforme MEB Entry du groupe Volkswagen, partagée avec les futures ID. Polo et Skoda Epiq, la Raval mise sur une mise au point spécifique. Cupra promet un châssis raffermi, une direction plus directe, des pneus choisis pour leur mordant et surtout une suspension sport livrée d’office. De quoi se distinguer de ses cousines plus sages. Werner Tietz, patron de la R&D, l’assume : « Nous proposerons toujours la version la plus sportive de la plateforme. » Message clair.

Et comme si cela ne suffisait pas, une déclinaison VZ est déjà dans les cartons. On se souvient du succès de la Born VZ à 321 ch, lancée deux ans après le modèle standard. Autant dire qu’une Raval survitaminée viendra tôt ou tard compléter la gamme.

Le niveau de puissance de 225 ch est déjà annoncée : de quoi venir taquiner une Alpine A290 ! Lire notre essai de l’Alpine A290 GTS

Autonomie et tarifs, le nerf de la guerre

Côté batteries, on attend deux versions : 38 kWh pour l’entrée de gamme, 56 kWh pour viser les 450 km d’autonomie. Là encore, Cupra se cale sur l’ID. Polo, mais espère séduire par son rapport dynamisme/prix. Les tarifs devraient démarrer autour de 25 000 euros, un tarif proche de celui de l’ID.Polo.

Avec ses 4 mètres de long, la Raval boxe dans la même catégorie que la Renault 5. Mais son empattement plus généreux promet un espace à bord supérieur. Sur ce point, la R5 n’est pas très bien positionnée avec un manque d’espace aux places arrière. ( lire notre essai de la Renault 5 E-TECH )

Cupra n’a pas encore dévoilé l’habitacle, mais parle d’un cockpit simplifié, débarrassé des fioritures et recentré sur la conduite. Ambiance sombre, éclairage d’ambiance et inserts cuivre devraient assurer la filiation avec la Born.

Une bataille de style et d’image

Au-delà des chiffres, la Raval doit surtout incarner l’âme de Cupra : un brin provocatrice, plus méditerranéenne que germanique. Face à une Renault 5 qui joue la carte de la nostalgie et une MINI qui capitalise sur son statut d’icône, Cupra choisit le contre-pied : pas de rétro-design, mais une identité tranchée et une promesse de plaisir de conduite.

Reste une inconnue : le public suivra-t-il cette audace ou préférera-t-il la sécurité des valeurs établies ? Réponse en 2026…

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A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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