
Audi a beau avoir été l’un des pionniers du cockpit digital avec son fameux Virtual Cockpit, la marque aux anneaux avait fini par perdre un peu de terrain face à des concurrents plus réactifs et plus lisibles dans leurs interfaces. Critiques répétées, menus jugés confus, touches tactiles parfois capricieuses… Le constructeur allemand en avait pleinement conscience. Voici donc la riposte : une refonte majeure de l’ergonomie et du design numérique, déployée sur une partie de sa gamme dès le millésime 2026.
Les premiers modèles concernés seront les nouvelles A5 et Q5 thermiques, ainsi que les A6 e-tron et Q6 e-tron électriques, basés sur les plateformes PPE et PPC. Mais attention : impossible de mettre à jour un véhicule déjà livré. Une décision qui risque de laisser un goût amer aux propriétaires actuels, dont certains avaient justement reproché à Audi de leur offrir une expérience digitale en retrait par rapport aux générations précédentes.
Le retour du bon sens… et des cartes dans le combiné
Audi semble avoir pris une bonne résolution : redonner aux utilisateurs une interface qui privilégie la lisibilité et la logique. Le Virtual Cockpit retrouve enfin l’affichage de la cartographie directement derrière le volant, une fonction que la marque avait pratiquement inventée avant de la rendre moins accessible sur ses dernières nouveautés. C’est d’ailleurs le cas sur les nouveaux Q3 et Q3 Sportback que nous avons essayé la semaine dernière en Italie.
Les menus sont revus, les graphismes modernisés, et surtout, la marque abandonne cette esthétique très sombre qui, en conditions réelles, pouvait devenir difficile à lire. De nouveaux arrière-plans, plus contrastés, devraient améliorer la compréhension immédiate des informations. Une approche que Mercedes comme BMW ont adoptée depuis déjà quelques années.

Le retour des touches physiques sur le volant
Une autre critique majeure des Audi récentes : l’abandon quasi total des commandes physiques au profit du tactile. Les modèles 2026 reviennent à des boutons (enfin !) et à des roulettes plus intuitives. BMW avait déjà fait machine arrière de son côté. Audi rejoint donc la tendance… en espérant que les retours clients ne soient plus aussi acerbes.
La commande vocale évolue également : grâce à une nouvelle intelligence artificielle embarquée, elle promet des réponses plus naturelles et des interactions moins rigides. À voir si l’expérience se rapproche de celle proposée par Mercedes et son MBUX, encore référence sur le créneau.
Des évolutions sur la partie conduite
Pour les A6 e-tron et Q6 e-tron, les changements ne s’arrêtent pas à l’esthétique. Le système de freinage régénératif a été recalibré : les deux modèles peuvent désormais effectuer un arrêt complet sans recourir aux freins mécaniques. Un atout pour l’autonomie, mais aussi pour le confort en conduite assistée. Une évolution qu’on observe déjà chez Tesla ou Hyundai, mais qui n’était pas totalement aboutie chez Audi.
Les sportives S5 et S6 e-tron inaugurent un mode Dynamic Plus, qui joue sur la répartition de couple du Quattro et sur le différentiel sport. Sur la S5, un compte-tours central dédié apparaîtra dans le combiné numérique, histoire de rappeler que même l’ère électrique peut encore offrir des sensations typées « Audi Sport ».
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