
Le début de 2025 marque un bouleversement inattendu dans le paysage automobile français : la percée spectaculaire du Junior propulse Alfa Romeo sur le devant de la scène. Loin des succès timides du passé, la marque italienne réussit la transformation la plus marquante de son histoire hexagonale récente.
Un démarrage inédit : records et domination
À peine quelques mois après son lancement fin 2024, le Junior affiche des chiffres inédits dans l’Hexagone. Sur les 7 premiers mois de 2025, il totalise 2897 immatriculations, représentant à lui seul près de 70% des ventes Alfa Romeo en France. Cette vague emporte tout sur son passage : au global, Alfa Romeo affiche +54,5% de progression sur le marché français, s’imposant comme la marque à la croissance la plus dynamique dans le groupe Stellantis.
Le Junior : un effet locomotive
Le phénomène Junior ne se limite pas aux chiffres. Il installe la marque au cœur du segment le plus disputé du marché. Son mix produit, associant versions thermiques, hybrides Q4 nouvellement introduites et 26% de modèles 100% électriques, répond parfaitement à l’attente d’un public en quête de distinction, de technologie et, désormais, de sobriété.
Les raisons d’un succès
La réussite du Junior s’explique par la combinaison de plusieurs facteurs. Son design racé, fidèle à l’ADN du Biscione tout en adoptant les codes du segment urbain premium, séduit immédiatement. Le positionnement, équilibrant habilement prix et équipements, s’avère pertinent sur un marché où la concurrence est plus féroce que jamais et où l’originalité fait la différence. À cela s’ajoute une stratégie de lancement particulièrement volontariste : visibilité marquée lors du Mondial de l’Automobile, campagne marketing soutenue et présence renforcée en concessions ont permis d’ancrer le modèle dans l’esprit du public français. Enfin, la version 100 % électrique, qui représente déjà près d’un tiers des commandes, attire une clientèle en quête de plaisir de conduite allié à une démarche de transition énergétique assumée.
Alfa Romeo change d’ère
En s’appuyant à ce point sur le Junior – qui représente désormais plus des deux tiers de ses ventes françaises –, Alfa Romeo retrouve des niveaux d’immatriculation oubliés depuis les années fastes de la Giulietta et du Stelvio. Reste à transformer l’essai sur la durée et à capitaliser sur cette base pour faire vivre l’ensemble de la gamme, désormais tirée par la locomotive Junior.
Ce succès démontre que même les outsiders peuvent devenir incontournables si la recette – produit, stratégie, émotion – est au rendez-vous, topant la hiérarchie des SUV urbains premium, face aux ténors historiques allemands ou français. L’histoire d’Alfa Romeo n’avait peut-être jamais été aussi bien relancée en France qu’en ce début 2025. On aimerait pouvoir en dire autant de Lancia, mais l’Ypsilon n’est toujours pas entrée dans le top 100 des meilleures ventes en France…
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