Volkswagen T-Cross 2026 : les changements s’annoncent nombreux

Lancé en 2019 et déjà passé par la case lifting en 2023, le Volkswagen T-Cross n’avait jusqu’ici pas beaucoup bougé. Mais en vue de 2026, Wolfsburg sort le scalpel : le prototype surpris en Espagne est largement camouflé, signe que la greffe esthétique sera plus lourde que de simples retouches de feux ou de boucliers. La face avant devrait s’aligner sur la nouvelle identité visuelle maison, inspirée du récent Tiguan et du Taigo restylé au Brésil : bandeau noir, optiques affinées, signature lumineuse reliant les feux, et une prise d’air centrale plus agressive. Bref, fini le petit SUV sage, place à une bouille plus affirmée.

Cohérence de gamme, pression des rivaux

Volkswagen cherche à harmoniser son offre, mais aussi à rester dans la course face aux ténors du segment. Le T-Cross, concurrent direct du Toyota Yaris Cross ou de la Fiat 600, n’a plus droit à l’erreur. Le marché des B-SUV reste l’un des plus disputés d’Europe, et même si le T-Cross se vend bien, il lui manquait ce coup de frais visible qui attire l’œil dans une rue saturée de petits SUV. Ce restylage musclé est donc autant une nécessité qu’une stratégie de survie.

À l’intérieur, le changement sera plus subtil : écrans plus généreux, commandes physiques qui reviennent au détriment du tactile pur, et probablement quelques matériaux retravaillés pour rehausser la présentation. Rien de révolutionnaire, mais de quoi garder le modèle compétitif dans un segment où Peugeot, Renault ou Hyundai multiplient les intérieurs high-tech.

Sous le capot, l’ombre du 1.5 hybride léger

Côté moteurs, rien n’est figé. Les blocs essence actuels devraient rester au catalogue, mais Volkswagen travaille sur une nouvelle motorisation hybride, qui arrivera dès l’année prochaine sur le nouveau T-Roc. Objectif : gratter quelques grammes de CO₂ pour satisfaire Bruxelles. Mais qui dit hybridation dit aussi hausse des tarifs. Or, le T-Cross se situe déjà dans une zone sensible : trop cher, et les clients risquent de regarder ailleurs, notamment vers Toyota et son Yaris Cross hybride, imbattable sur ce terrain. ( lire notre essai du Toyota Yaris Cross hybride )

Ce T-Cross thermique restylé devra cohabiter dès 2026 avec un frère 100 % électrique baptisé ID. Cross, déjà annoncé et préfiguré par un concept au Salon de Munich. Une stratégie à double étage qui montre bien que Volkswagen ne veut pas lâcher la clientèle essence tout de suite, même si l’avenir de la gamme sera inévitablement électrique.

En attendant 2026

La présentation officielle du T-Cross phase 3 est attendue courant 2026, en même temps que son cousin Taigo restylé. Entre-temps, le SUV Volkswagen doit encore confirmer ses choix techniques. Ce qui est sûr, c’est que Wolfsburg veut prolonger la carrière de son petit SUV thermique tout en préparant doucement le terrain à l’électrique. La carrière des modèles thermiques s’allonge : c’est autant une façon de faire des économies que de s’adapter à un marché décidément très compliqué en Europe.

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