Bonus-malus : comment comprendre ce calcul qui fait grimper (ou baisser) votre prime d’assurance

Une BMW i3 accidentée en Allemagne
Une BMW i3 accidentée en Allemagne

C’est un petit chiffre qui en dit long sur votre passé de conducteur. Le bonus-malus, ou coefficient de réduction-majoration, accompagne chaque automobiliste français depuis des décennies. Il récompense les prudents, punit les distraits et fait surtout la pluie et le beau temps sur le montant de votre prime d’assurance. Pourtant, rares sont ceux qui savent réellement comment il se calcule.

Un système aussi ancien qu’implacable

À la base, tout le monde part à égalité : un coefficient 1,00, c’est-à-dire le tarif standard fixé par l’assureur. Puis, chaque année sans accrochage responsable fait descendre ce chiffre de 5 %. Autrement dit, après douze mois tranquilles, le conducteur passe à 0,95. Le bonus s’accumule jusqu’à 0,50 : moitié prix sur la prime. Plutôt motivant.

Mais l’équilibre est fragile. Un accident responsable, et le coefficient grimpe de 25 %. Un demi-accident ? C’est 12,5 % de plus. En une seconde d’inattention, des années de prudence peuvent s’évaporer. Pour retrouver un tarif raisonnable, il faudra ensuite deux ans sans incident pour que le malus s’efface peu à peu.

Prenons un cas concret : six ans sans sinistre, coefficient 0,74, la prime allégée d’un quart. Un accrochage, et voilà le CRM propulsé à 0,93. L’assurance ne pardonne pas grand-chose.

Derrière la mécanique, une logique simple

Ce coefficient suit le conducteur, pas la voiture. Changez de modèle ou de compagnie : votre bonus vous colle à la peau. Les assureurs y voient un moyen d’évaluer votre profil de risque sans repartir de zéro. Et chaque année, la fameuse ligne « coefficient de réduction-majoration » s’invite sur votre avis d’échéance.

Pour vérifier vos calculs ou anticiper votre évolution, il existe des simulateurs et tableaux de référence. L’un des plus clairs se trouve sur le site SOS Malus, qui détaille année par année comment votre coefficient évolue, que vous soyez un jeune conducteur ou un habitué de la route. en savoir plus sur le bonus malus

Comment garder un bon bonus sans jouer les saints

La première règle reste évidente : éviter les sinistres. Mais quelques réflexes peuvent faire la différence. Ne déclarez pas systématiquement une petite rayure : si le coût des réparations est inférieur à votre franchise, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Mieux vaut régler un pare-chocs de votre poche que perdre dix ans de bonus.

Autre conseil : préférez une déclaration amiable claire et précise en cas d’accrochage. Le flou sur les responsabilités entraîne souvent un malus injustifié. Et enfin, ne laissez pas votre contrat inactif trop longtemps : une interruption peut compliquer le calcul de votre futur coefficient.

Un système qui a besoin d’air

Le bonus-malus a fait ses preuves : il incite à la prudence, responsabilise les conducteurs et reflète (plus ou moins) leur comportement sur la route. Mais il reste figé dans une logique un peu datée.

Un conducteur irréprochable pendant vingt ans ne verra plus sa prime baisser après le seuil de 0,50. À l’inverse, un seul accrochage peut suffire à faire exploser la facture.

Certains assureurs commencent à moderniser le modèle, en intégrant la télématique embarquée ou des programmes de fidélité basés sur la conduite réelle. Une manière d’adoucir un système qui récompense mal la constance et pénalise vite l’erreur.

En résumé

Le bonus-malus reste un pilier de l’assurance auto, aussi redouté que méconnu. Le comprendre, c’est déjà éviter les mauvaises surprises et savoir comment se défendre en cas de litige. Et pour y voir clair dans les calculs, le site SOS Malus reste une référence précieuse pour tout conducteur qui veut enfin savoir combien vaut vraiment sa prudence.

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