En pleine ascension sur le marché européen, l’Alfa Romeo Junior s’offre une déclinaison Sport Speciale qui joue sur les apparences plus que sur la puissance. Ce petit SUV, devenu en quelques mois le modèle le plus vendu de la marque avec 22 598 exemplaires écoulés entre janvier et août 2025, s’impose comme le fer de lance du renouveau d’Alfa Romeo sous l’ère Stellantis.
Lancé au printemps 2024, le Junior avait déjà réussi son entrée en mêlant design latin et plateformes techniques partagées avec Peugeot et DS. Cette nouvelle finition vient capitaliser sur le succès commercial en ajoutant une dose d’exclusivité esthétique, sans toucher à la mécanique.
Sport dans le nom, chic dans les détails
Ne vous laissez pas tromper par son appellation : le Junior Sport Speciale ne gagne pas en puissance, mais bien en présence. À l’extérieur, il reçoit un kit carrosserie noir brillant qui encadre bas de caisse, passages de roue et boucliers, agrémenté d’inserts argentés sur les jupes latérales et les pare-chocs. Les jantes bicolores 18 pouces Fori au fini mat complètent le tableau, tandis que les vitres arrière surteintées et les badges spécifiques Sport Speciale rappellent discrètement la singularité du modèle.
Les amateurs de contrastes pourront opter pour un toit noir, disponible quelle que soit la teinte de carrosserie choisie. Un clin d’œil aux versions “Veloce” d’antan, mais dans un esprit plus urbain que radical.
Intérieur raffiné, ambiance plus exclusive
L’habitacle aussi se veut plus distinctif. L’Alfa Romeo Junior Sport Speciale adopte une sellerie en Alcantara perforée noire, rehaussée de surpiqûres grises et d’inserts clairs. Cette même finition s’étend à la planche de bord, aux contreportes et jusqu’au volant, créant une atmosphère semi-premium bien plus flatteuse que dans la version standard.
Les pédales en aluminium, le pack d’éclairage intérieur et les sièges avant chauffants et électriques parachèvent la montée en gamme. Le résultat, c’est un SUV compact qui, sans devenir une version sportive, cultive une sportivité feutrée, typiquement italienne.
Hybride ou électrique, mais pas plus puissant
Sous le capot, rien ne change. L’offre reste partagée entre une version hybride légère de 145 ch, basée sur le trois cylindres 1.2 PureTech, disponible en traction ou transmission intégrale, et une version 100 % électrique de 156 ch, animée par un moteur avant et une batterie de 54 kWh, pour 410 km d’autonomie (WLTP).
Pas de gain de performance donc, mais toujours une offre double, thermique et électrique, qui reflète la stratégie multi-énergies de Stellantis.
Un pack techno à la carte
Le Junior Sport Speciale pourra aussi recevoir le pack Techno, concentré d’aides et d’options haut de gamme : phares matriciels, navigation GPS, conduite semi-autonome de niveau 2, caméra de recul, surveillance d’angle mort, hayon motorisé, chargeur à induction et système audio 6 haut-parleurs. De quoi hisser le petit SUV au niveau des références premium de son segment.
Bientôt en concessions
Le prix de l’Alfa Romeo Junior Sport Speciale n’a pas encore été communiqué, mais il devrait logiquement s’inscrire entre les versions hautes actuelles : autour de 31000-32000 € pour l’hybride et 39000-40000 € pour la version électrique.
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