Gran Turismo 7 : le DLC Pack Puissance rallume la fièvre des vraies courses

Le DLC Pack puissance sur Gran Turismo 7
Le DLC Pack puissance sur Gran Turismo 7

On pensait Gran Turismo 7 confortablement installé dans sa routine de mises à jour mensuelles. C’était avant que Sony ne dégaine le Pack Puissance, une extension payante qui arrive le 4 décembre sur PS5 et qui a visiblement été pensée pour ceux qui trouvent que l’endurance n’est pas un gros mot. Le message est clair : GT7 veut reconquérir les joueurs qui rêvent de sueur, de stratégie et de tours qui n’en finissent plus.

Ce DLC met fin à une longue traversée du désert pour les amateurs d’endurance. On ne parle pas ici d’un mode marathonesque vaguement rallongé : de vraies courses de 24 heures font leur retour, un format que la série n’avait plus osé proposer depuis des années. Autant dire qu’il faudra un moral d’acier, un stock de cafés bien tassés et un niveau d’anticipation digne des stands de Toyota Gazoo Racing. On revient à l’essence même de Gran Turismo : une réussite qui ne se décroche qu’à force d’abnégation.

L’IA Sophy 3.0, la vraie star du Pack Puissance

Si la course de 24 h est l’argument le plus spectaculaire, la vraie révolution vient sans doute d’un nom au charme robotique : Gran Turismo Sophy 3.0. Cette IA, présentée comme un adversaire capable non seulement de défendre sa ligne mais aussi de construire des attaques intelligentes, pourrait rebattre les cartes dans un jeu parfois critiqué pour la mollesse de ses duels.

Dans les versions précédentes, même les joueurs moyens finissaient par mémoriser les réactions prévisibles de l’IA. Là, on parle d’un comportement qui lit la piste, adapte ses trajectoires, et ose le duel roue contre roue comme dans un vrai championnat GT3. Une manière de rapprocher encore un peu plus GT7 de iRacing ou Assetto Corsa Competizione, références de la simulation PC qui dominaient l’intensité des combats.

Six catégories, cinquante courses, et un parfum d’international

Le Pack Puissance ne se contente pas d’allonger la durée des épreuves : il restructure aussi l’expérience. Six catégories thématiques, inspirées de traditions internationales ( endurance européenne, super GT japonais, road races américaines ) permettent de naviguer entre cultures et styles de pilotage. Les circuits choisis s’inspirent de lieux réels, parfois célèbres, parfois oubliés, mais toujours taillés pour rappeler que la course automobile n’est pas un hobby de salon.

À l’intérieur de ces week-ends complets, essais, qualifications, course, GT7 adopte des mécaniques plus proches d’un vrai championnat. Ceux qui ont passé des heures sur Forza Motorsport pour retrouver un semblant de réalisme pourraient voir là l’occasion de migrer ou de revenir.

Cinq millions de crédits : un cadeau calculé

Dans ce grand barnum de sueur et d’essence virtuelle, 5 000 000 de crédits tombent dans la besace. Certains y verront une aide bienvenue, d’autres un geste calculé pour amortir les critiques récurrentes sur l’économie interne du jeu, souvent jugée avare. Cinq millions permettent certes d’acheter quelques GT3 séduisantes ou de s’offrir une hypercar, mais pas les icônes délirantes qui dépassent parfois 10 ou 20 millions de crédits. Le geste est appréciable, mais loin d’être révolutionnaire.

Le prix de ce DLC n’est pas encore annoncé, il faudra donc attendre le 4 décembre pour en savoir plus. Certaines rumeurs parlent de 49,99 euros : étant donné que le prix de 2 millions de crédits Gran Turismo sont vendus 19,99 sur le PS Store, c’est fort possible !

SPEC III : une mise à jour gratuite qui prépare le terrain

En parallèle du DLC, GT7 sortira en décembre SPEC III, une mise à jour gratuite qui ajoutera circuits, voitures et fonctions inédites. Polyphony Digital ne communique pas encore sur les détails, mais l’arrivée d’un gros DLC payant couplée à un patch massif rappelle le rythme de GT Sport en fin de vie : une volonté d’entretenir la communauté, mais aussi d’offrir un tremplin avant une probable transition vers Gran Turismo 8.

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A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, j'en ai possédé une soixantaine et essayé plusieurs centaines, tout au long de ces 16 ans d'activité pour Actu Automobile.

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