Aux US, la Dodge Charger s’offre un Sixpack très attendu

Dodge Charger
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Oubliez le silence feutré des modèles électriques : la Dodge Charger revient en 2026 avec un parfum d’essence et une grosse louche de suralimentation. Après avoir tourné la page du V8 atmosphérique, la marque américaine n’a pas cédé au tout-électrique pour autant. Elle nous sort un inédit six cylindres en ligne 3.0 biturbo, baptisé “SIXPACK”, qui revendique 550 ch, 720 Nm, et un 0 à 100 km/h expédié en 3,9 secondes. Le tout avec une transmission intégrale qui, d’une simple pression de bouton, peut devenir une propulsion pure et dure.

Une architecture qui assume la modernité

Historiquement, chez Dodge, le badge “Six Pack” évoquait trois carburateurs double corps. En 2026, il se traduit par deux turbos Garrett qui soufflent jusqu’à 2,07 bars, une injection directe à 350 bars et des pistons forgés refroidis par jets d’huile. Le genre de fiche technique qui ferait pâlir une BMW M3 ou une Toyota Supra GR… sauf que la Charger affiche des valeurs de couple dignes d’un diesel lourd, disponibles dès 2 500 tr/min. Et avec 88 % du couple maxi en bas de la courbe, on devine déjà une poussée constante et sans temps mort.

Dodge a trouvé un joli argument marketing : la seule muscle car AWD capable de devenir RWD sur commande. C’est la boîte TorqueFlite 8 rapports qui orchestre le tout, avec un embrayage multidisque dans le boîtier de transfert pour isoler l’essieu avant. Résultat : de la motricité en hiver, et des donuts fumants en été. Ce genre de configuration rappelle un peu l’Audi RS5 ou certaines BMW M xDrive, mais ici la philosophie est moins germanique, plus brute.

Dodge Charger
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Châssis et freinage : du Brembo à tous les étages

La Charger gagne en rigidité, en équilibre (+25 % de neutralité selon Dodge) et en réactivité latérale. Les trains roulants indépendants sont soignés, les freins Brembo surdimensionnés (étriers 6 pistons à l’avant) et le différentiel à glissement limité est de série. On reste loin d’une Corvette ou d’une Mustang Dark Horse côté pureté de pilotage, mais l’ensemble vise un compromis entre confort et efficacité sur route ouverte.

Design : toujours plus large

Dodge affirme que c’est “la voiture la plus large de toutes” avec ses 2,03 m hors rétros. L’allure est trapue, le capot reçoit une signature SIXPACK, les sorties d’échappement de 100 mm ne font pas semblant. Les jantes de 20 pouces chaussées en 275 ou 305 mm remplissent parfaitement les arches. Ici, on joue sur le visuel, à la manière des muscle cars classiques, mais sans tomber dans l’excès tuning.

À l’intérieur, l’inspiration 1968 se marie à un arsenal high-tech : combiné numérique jusqu’à 16 pouces, écran central 12,3 pouces, éclairage d’ambiance à 64 couleurs, et système audio Alpine 914 W. Le coffre profite d’une astuce “liftback” qui lui permet d’offrir jusqu’à 1 060 litres. Un détail pratique qui manque cruellement à certaines concurrentes comme la Camaro ou la Mustang.

Dodge Charger
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Un condensé intéressant

La Charger SIXPACK n’est pas un simple hommage au passé, c’est une réinterprétation de la muscle car adaptée à 2026. Pas de V8, certes, mais assez de caractère mécanique pour faire oublier l’absence de deux cylindres. La fonctionnalité “RWD” et les performances annoncées suffiront à séduire les puristes… du moment qu’ils acceptent un peu d’électronique et de modernité dans leur garage.

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Arnaud Martin

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