Quels moteurs pour la nouvelle Renault Clio 6 ?

La Clio 6 nouvelle génération ne se contente pas de bomber le torse avec son style affûté. Renault a aussi revu sa copie côté mécanique. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cette sixième mouture a décidé de sortir du lot en proposant une gamme resserrée mais costaude : quatre moteurs, de 115 à 160 ch, parfaitement alignés avec son design plus agressif. Exit le diesel, place à une offre hybride et essence, avec en fer de lance un bloc qui veut mettre tout le monde d’accord : le fameux E-Tech full hybrid 160 ch.

L’hybride 160 ch, la star de la gamme

C’est lui qui porte le flambeau. Sous le capot, on trouve un 4 cylindres 1.8 à cycle Atkinson, épaulé par deux moteurs électriques et une batterie de 1,4 kWh. La vraie curiosité, c’est cette boîte à crabots sans embrayage, héritée de la F1, qui jongle avec 15 combinaisons possibles entre thermique et électrique. Résultat : une mécanique toujours en quête d’efficacité, capable de rouler 80 % du temps en mode zéro émission en ville.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 8,3 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h ( pas moins d’une seconde de mieux que la Clio 5 E-TECH 145 avec l’ancien moteur ), une consommation moyenne homologuée à 3,9 l/100 km, et des rejets de CO₂ limités à 89 g/km. L’autonomie peut grimper jusqu’à 1 000 km, ce qui en fait une arme redoutable pour les gros rouleurs qui ne veulent pas encore céder au tout-électrique.

Nous vous proposerons bientôt l’essai du Renault Symbioz avec cette motorisation E-TECH de 160 ch.

Une entrée de gamme plus nerveuse

Mais la Clio 6 ne mise pas que sur l’hybride. En entrée de gamme, Renault propose un 3 cylindres turbo 1.2 TCe de 115 ch. Rien de révolutionnaire, mais déjà plus costaud que le vieux bloc qu’il remplace. Surtout, il s’accompagne pour la première fois d’une boîte automatique EDC à double embrayage, avec palettes au volant. Un choix malin pour séduire ceux qui veulent une citadine pratique mais pas mollassonne.

Le retour du GPL, discrètement

Renault n’a pas oublié les adeptes de la conduite « low cost » et du plein pas cher : une version Eco-G 120 ch, bi-carburation essence-GPL, arrivera dans la foulée. Avec sa boîte EDC et une autonomie renforcée, elle devrait parler aux flottes, aux taxis de province ou aux gros rouleurs au budget serré. Moins glamour, certes, mais diablement rationnel.

Une offre resserrée, mais cohérente

Pas d’avalanche de moteurs, pas de diesel pour boucher les trous : Renault assume un choix clair. Quatre blocs, du 115 au 160 ch, pour couvrir tous les usages. De la petite citadine urbaine nerveuse à la berline hybride de quasi 1 000 km d’autonomie, chacun y trouvera son compte.

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