Essai Mercedes SLK 250 BlueEfficiency : baby SLS

Mercedes SLK_250 BlueEfficiency
Mercedes SLK_250 BlueEfficiency

Le nouveau Mercedes SLK est une des nouveautés les plus fraîches de l’année ! Après vous avoir proposé l’essai de la version SLK 200 en Espagne, nous avons pris le volant du SLK 250 BlueEfficiency fort de 204 ch.

Stylé, le nouveau SLK rompt avec la précédente génération. Fini le nez pointu façon F1, le nouveau SLK joue la carte du Baby SLS ! Il y a même un rappel au passé avec une calandre similaire à celle du roadster 190 SL des années 50. Si avec ça vous n’êtes pas séduit, admirez encore les lignes très tendues au niveau de la poupe, et appréciez le design qui demeure très élégant avec le toit déployé.

Pour 3000 euros, le Pack Sport AMG apporte des jantes 18″ à 5 branches, des bas de caisse spécifiques, un train de roulement abaissé de 10 mm, des feux arrière teintés, des freins de 17″ avec disques perforés. Précisons que le regard du SLK n’a vraiment rien à voir sans l’option ILS ( Intelligent Light System ) avec technologie bixénon : l’option est sérieusement utile pour le look mais aussi pour la sécurité évidemment.

Mercedes SLK 250 BlueEfficiency
Mercedes SLK 250 BlueEfficiency

Sous le capot, point de moteur AMG. Pas encore du moins ! En attendant de prendre le volant de la SLK 55 AMG, concentrons nous sur ce SLK 250. Essence ! Il faut préciser, car une version diesel 250 CDI arrivera prochainement. La clientèle aura donc l’embarras du choix, avec pas moins de 5 motorisations au catalogue.

Ici le petit 1.8 turbo développe 204 ch. Il s’agit en fait du même bloc qui propulse le SLK 200, avec une puissance revue à la hausse de 20 ch. Si la puissance maxi disponible 250 tr/min plus haut ne change pas énormément les sensations, le couple qui passe de 270 Nm à 310 Nm améliore les reprises.

L’accélération de 0 à 100 km/h ne gagne que 4 dixièmes de secondes, et la vitesse de pointe passe de 237 à 243 km/h : futile.

Par contre, sans pack sport AMG ou jantes optionnelles le SLK 250 est monté en jantes 17″ de série contre du 16″ pour le SLK 200.

Si les performances ne progressent pas énormément par rapport au SLK 200, elles sont tout à fait convaincantes et même largement suffisantes pour effectuer des dépassements éclairs sur départementale ! La version V6 essence 350 est un gros cran au-dessus, mais les 306 ch seront plus difficilement exploitables pour ceux qui souhaitent respecter les limitations de vitesse en toutes circonstances.

Très bien suspendu, le SLK préserve un étonnant confort de suspension et se place idéalement dans les courbes. Sécurisant, le châssis privilégie l’efficacité aux sensations.

Mercedes SLK_250 BlueEfficiency
Mercedes SLK_250 BlueEfficiency

A noter que la sonorité est plus sportive quand le SLK est doté du pack AMG ! Un générateur de son ajoute artificiellement une sonorité sportive en accélération ou lors des rétrogradages.

Contrairement au SLK 200 qui peut être choisi en boîte manuelle ou en boîte automatique, le SLK 250 est uniquement proposé avec la boîte automatique 7G-Tronic Plus. Cette transmission propose 3 modes : Eco, Manuel et Sport. Même sans être en mode manuel on peut dans tous les cas passer les rapports en utilisant les palettes au volant : un régal ! Il faudra pour cela ajouter un supplément de 300 euros pour les palettes, politique d’options Mercedes oblige.

Mercedes SLK 250 BlueEfficiency
Mercedes SLK 250 BlueEfficiency

Un habitacle somptueux

On ne peut qu’apprécier le nouvel habitacle de cette troisième génération de roadster SLK. La finition est excellente : on est dans une vraie Mercedes.

Cette voiture d’essai dotée du pack AMG se démarque avec des ceintures de sécurité rouges, des sièges au design spécifique avec capitons latéraux et surpiqûres rouges, qu’on retrouve également sur le volant, le soufflet du levier de vitesse et les accoudoirs. Les compteurs sont sublimés par un design de drapeau à damier, et les tapis de sol AMG sont livrés de série.

Mercedes SLK 250 BlueEfficiency
Mercedes SLK 250 BlueEfficiency

Les turbulences sont très bien maîtrisées avec un filet anti-remous qui reste fixe entre les deux arceaux de sécurité.

Confortables, les deux sièges du SLK peuvent être dotés en option du fameux Airscarf. Ces buses chauffantes soufflent de l’air dans la nuque qui permet de rouler découvert à des températures de mi-saison. L’option est facturée 500 euros ou bien incluse dans le pack Roadster chiffré à 3400 euros.

Mercedes SLK 250 BlueEfficiency
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De série l’équipement comprend l’allumage automatique des phares, le détecteur de pluie, l’ESP, les feux arrière et les feux de jour à LED, le frein de parking électrique, l’indicateur d’usure des disques de freins, la roue de secours galette, la climatisation, la boîte à gants verrouillable, la connexion bluetooth, le filet pare-vent, l’autoradio 20 CD avec écran couleur 5,8″, le régulateur de vitesse, les sièges sport, le ciel de pavillon noir, les jantes alliage 17″, le pédalier sport en acier inoxydable, et le volant sport gainé de cuir nappa.

Il faudra donc ajouter 1500 euros pour la sellerie en cuir réfléchissant, à moins d’opter pour le Pack Roadster. Facturé 3400 euros, il comprend la sellerie cuir, la peinture métallisée, les rétroviseurs rabattables électriquement, la télécommande d’ouverture et de fermeture du toit à distance, l’Airscarf et les sièges chauffants.

Un budget conséquent

La qualité et la beauté se paient au prix fort : le SLK 250 est affiché à 47 100 euros sans options. Pour disposer de la climatisation bizone, de la sellerie cuir, de jantes 18″, d’un GPS il faudra passer par la liste d’options, ou sélectionner des packs.

L’écart de prix avec la version SLK 200 affichée à 39900 euros paraît très important, surtout pour un si faible écart de puissance. Mais cela inclut également la boîte automatique facturée 2400 euros sur le SLK d’entrée de gamme.

A transmission égale, l’écart de prix entre les SLK 200 et SLK 250 est donc en réalité de 4800 euros avec un équipement plus riche ( jantes 17″, pack d’éclairage intérieur ) . La différence d’équipement se chiffre à 1200 euros : le supplément de puissance de 20 ch est donc facturé 3600 euros.

Voilà pour le détail…

Mercedes SLK 250 BlueEfficiency
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Avec 153 g de rejets, le SLK 250 BlueEfficiency est soumis en France à un malus écologique de 200 euros. Une pénalité fiscale qui reste plutôt raisonnable, tout comme la consommation. En usage mixte lors de notre essai l’ordinateur de bord indiquait 8,6 L : c’est tout à fait honnête pour un roadster essence sportif de plus de 200 ch !

Mercedes SLK_250 BlueEfficiency
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Essai Mercedes SLK 250 BlueEfficiency : bilan, galerie photos

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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