Pour son facelift, le Grand Voyager devient Lancia Voyager. Le monospace le plus vendu au monde prend la nationalité italienne, tout en restant assemblé de l’autre côté de l’Atlantique. Le voici à l’essai dans son unique version diesel 2.8 Mulitjet II de 163 ch.
Style
En devenant une Lancia, le Voyager né en 2007 adopte une nouvelle calandre chromée élargie, le blason Lancia et des boucliers redessinés. De nouveaux joncs chromés apparaissent, et les feux arrière sont moins rectangulaires qu’auparavant. ( si si ).
Malgré tout, ce monospace ne cache pas son âge avec des lignes un peu datées.
A vivre
La vie à bord est le domaine de prédilection du Voyager. L’habitacle propose 7 places, avec 2 sièges indépendants au second rang et une banquette trois places au dernier rang. Avec le système Stow’n & Go, le Lancia Voyager peut escamoter les cinq places arrière dans le plancher.
Le volume de chargement est alors de 4 m3 : digne d’un fourgon utilitaire ! Pour occuper les enfants il sera de bon ton d’opter pour l’option double lecteur DVD facturée 1500 euros. Les écrans s’escamotent dans le pavillon de toit, comme dans un airbus ! ( voir galerie ). Au second rang les passagers bénéficient de prises vidéo utiles pour raccorder une console de jeux.
Mais ce n’est pas tout : accoudoirs individuels, tablettes pliables, portes coulissantes électriques, buses de climatisation : le confort est au rendez-vous.
Le volume du coffre varie énormément suivant la configuration des sièges. Derrière la troisième rangée, le volume est de 934 litres. Il passe à 2394 litres en configuration quatre places, et 3912 litres avec les seules places avant.
A conduire
Le conducteur aura tout intérêt à privilégier les grands axes pour voyager. Avec 2 m de large et 5,20 m de long, ce monospace ne sera pas facile à stationner en ville. Sur route, son poids et sa souplesse excessive rendent le roulis conséquent.
La direction manque de précision, et le niveau sonore n’est pas particulièrement feutré lors des accélérations. Avec le second moteur proposé, un V6 essence, c’est sans doute déjà plus sympathique !
Ajoutez au tableau une position de conduite très éloignée de celle d’une berline : on est plus proche de l’esprit d’un van US que du dernier Volkswagen Sharan.
En revanche la puissance du 4 cylindres Multijet II de 163 ch est tout à fait honorable. Le 2.8 Multijet II ( badgé CRD sur le cache moteur, comme pour les ex Chrysler ), est accouplé d’office à une boîte automatique à 6 rapports. Placée très en hauteur près du volant, la commande de BVA permet d’éviter une boite manuelle mal placée dans l’habitacle. Et l’esprit colle parfaitement à ce monospace italo-américain !
Le couple de 360 Nm est honnête, mais il faut bien ça pour avoir des reprises correctes avec un poids qui dépasse les deux tonnes.
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