
On connaît MINI pour son sens du style, son côté espiègle et son obsession pour la personnalisation. Mais à Munich, lors de l’IAA Mobility 2025, la petite marque britannique sous pavillon BMW a décidé de frapper un grand coup : transformer carrément la ville en terrain de jeu. Deux lieux stratégiques, deux ambiances. D’un côté, un pavillon flambant neuf à Lenbachplatz pour dévoiler en grande pompe deux showcars John Cooper Works inédits. De l’autre, Max-Joseph-Platz, où MINI recrée… le centre de Londres. Rien que ça.
Deux showcars JCW pour rappeler que MINI a la course dans le sang
Il faut bien l’avouer : MINI n’a jamais vraiment coupé les ponts avec le sport auto. De Monte-Carlo aux 24 Heures du Nürburgring, son ADN reste marqué par l’héritage John Cooper Works. À Munich, la marque en profite pour dévoiler deux showcars exclusifs JCW, fruits d’une collaboration avec une marque lifestyle internationale dont le nom reste encore bien gardé. Marketing malin ou vraie rencontre des cultures ? On jugera sur pièces, mais la recette semble claire : un peu de compétition, une bonne dose de lifestyle, et l’assurance d’attirer les regards.
Reste que MINI ne présente pas encore ici la version de série de sa future JCW 100 % électrique, attendue d’ici 2026. Ces showcars, plus vitrines que prototypes roulants, servent surtout à maintenir la flamme auprès des fans et à rappeler que JCW n’est pas prêt à devenir une simple ligne de stickers.
Londres au cœur de Munich
À Max-Joseph-Platz, MINI sort l’artillerie lourde côté mise en scène : cabines téléphoniques rouges, ambiance de pub anglais, humour « so British » disséminé dans les détails. Dans ce décor, trois modèles sont mis en avant : la MINI Aceman SE, le Countryman SE ALL4 et, surtout, la John Cooper Works 100 % électrique. Une manière de dire que le futur de MINI sera branché, mais pas triste.
Les visiteurs pourront aussi prendre le volant lors d’essais organisés avec SIXT, preuve que MINI ne veut pas se contenter d’un joli stand Instagrammable mais compte bien faire essayer sa nouvelle gamme zéro émission. C’est là un contraste intéressant : autant de décor théâtral, pour finalement inviter à conduire. On est loin du simple « show car sous vitrine ».
Une communauté soudée
MINI, c’est aussi une tribu. Et l’IAA 2025 en profite pour renforcer ce lien avec le « Community Day » du 13 septembre. Au programme : balade entre le lac Tegernsee et Munich, puis barbecue et musique pour finir la journée en bonne compagnie. On est loin du salon traditionnel figé : ici, la voiture redevient prétexte à rencontre, échange et fête. Une vision rafraîchissante à l’heure où beaucoup de constructeurs semblent se contenter d’aligner des batteries de SUV gris métallisé.
MINI face au défi de l’électrique
Derrière les sourires et les décors londoniens, MINI joue pourtant gros. L’électrification est un passage obligé, et si la marque a déjà franchi le pas avec la MINI Electric, elle doit désormais convaincre que son ADN de citadine fun et agile survit à la transition. Avec des concurrents comme la Fiat 500e, la Smart #3 ou même des propositions chinoises plus abordables, la bataille s’annonce rude.
Mais en misant sur l’émotion, le style et la communauté, MINI continue de cultiver sa différence. À Munich, la démonstration est claire : la marque n’entend pas devenir une énième filiale électrifiée du groupe BMW, mais rester un symbole de caractère et de plaisir.
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