Attention, Volkswagen s’apprête à lancer un nouveau best-seller

Huit ans, deux millions d’exemplaires vendus et une place de choix dans le garage de Volkswagen : le T-Roc est devenu en un temps record un pilier de la gamme. Pourtant, malgré ce succès, le SUV compact n’avait pas encore connu de vraie descendance. C’est désormais chose faite avec cette seconde génération, plus grande, plus connectée et surtout dotée ( enfin ) d’une vraie offre hybride. Une petite révolution chez VW, qui se jouait jusqu’ici la montre sur ce terrain.

Plus costaud, mais toujours entre deux mondes

Extérieurement, le T-Roc 2025 ne change pas de recette : il garde cette silhouette dynamique, cette ligne de toit légèrement fuyante et le fameux jonc chromé qui court de l’aile avant jusqu’au hayon. Mais il prend du volume : 12 cm de plus en longueur, 2,8 cm de plus entre les roues, un peu plus haut et plus large aussi. De quoi venir flirter davantage avec son grand frère Tiguan, au risque de brouiller les cartes dans la famille. Un jeu que VW connaît bien : multiplier les SUV qui se marchent presque dessus, pour mieux quadriller le marché.

L’hybride (enfin) chez Volkswagen

Le vrai sujet, c’est évidemment la technique. Pour la première fois, le T-Roc pourra être commandé en version full hybrid – pas tout de suite, mais à partir de 2026. Deux niveaux de puissance sont annoncés : 136 ch et 170 ch, tous deux construits autour du 1.5 TSI et épaulés par un moteur électrique. Pas de mode EV officiel, mais la promesse de rouler en silence en ville, sans limite de vitesse. Autrement dit : une électrification discrète mais bien réelle, qui devrait abaisser les émissions autour de 100 g/km.

Entre-temps, les clients devront se contenter de versions mild-hybrid : 116 ou 150 ch au lancement, et plus tard un 2.0 eTSI à transmission intégrale, sans oublier un futur T-Roc R pour les amateurs de watts. Mais pas de trace de plug-in hybride. Une absence notable quand on sait que Toyota, Renault et même Ford se servent de cette techno comme d’un tremplin vers l’électrique.

Un SUV high-tech, façon Passat en réduction

À bord, VW ne lésine pas : gros écran central (10,2 ou 12,9 pouces selon la finition), nouvelle interface MIB4, assistant vocal à intelligence artificielle, affichage tête haute inédit sur T-Roc et instrumentation numérique dernier cri. Le tout dans une ambiance proche de la nouvelle Passat. L’ergonomie, elle, reste fidèle à VW : un mélange de touches tactiles pas toujours pratiques, mais un retour bienvenu aux boutons physiques sur le volant.

En matière de confort, le SUV compact progresse aussi : sièges à réglages multiples, fonction massage, banquette arrière plus spacieuse grâce à l’empattement allongé, coffre porté à 465 litres. On n’est pas encore dans la générosité d’un Tiguan, mais clairement au-dessus de la moyenne du segment.

Face à la concurrence

Avec ce nouveau T-Roc, Volkswagen entend resserrer les rangs face à un Toyota C-HR nouvelle génération très ambitieux, un MINI Countryman plus premium que jamais, et une flopée de rivaux hybrides. L’avantage de VW ? Une offre large, des finitions sérieuses et une image forte. Le défaut ? Arriver un peu tard sur le créneau du full hybrid, quand d’autres jouent déjà la carte du plug-in ou de l’électrique.

Conclusion

Le T-Roc 2025 illustre bien la stratégie Volkswagen : évoluer par petites touches, sans révolutionner la recette, mais en cochant enfin la case hybride. Plus spacieux, plus techno, plus efficient, il devrait continuer à séduire ceux qui veulent un SUV compact sérieux, rassurant et bien motorisé. Reste à voir si, dans un marché en pleine mutation, ce pragmatisme suffira à garder la tête hors de l’eau.