La scène se passe au salon de Munich : entre concept-cars clinquants et mastodontes électriques bardés de chevaux, une petite nouvelle attire l’œil des observateurs. Leapmotor, la marque chinoise que Stellantis pousse désormais comme son fer de lance électrique low-cost en Europe, y a levé le voile sur la B05… Si elle n’était pas présente à Munich, une version Utraet sur une déclinaison plus musclée, baptisée Ultra.
Une puissance de 215 ch…en standard
La puissance de la B05 standard est annoncée à 215 chevaux et peut passer de 0 à 100 km/h en sept secondes Mais c’est bien là le calcul de Stellantis : proposer une compacte électrique qui donne un peu de piquant, tout en restant sous la barre psychologique des 30 000 euros.
Sous la robe grise exclusive, on retrouve une propulsion à moteur arrière, une batterie LFP de 67 kWh et une autonomie annoncée de 434 km (cycle WLTP). De quoi rivaliser frontalement avec la MG 4, déjà bien implantée sur le marché européen, et qui a montré qu’un prix contenu et une technologie crédible pouvaient séduire les clients. La recharge rapide, donnée pour passer de 10 à 80 % en une demi-heure, viendrait compléter l’équation — si les chiffres avancés par la presse chinoise se confirment.
La B05 Ultra mériterait une configuration à deux moteurs qui pourrait dépasser les 300 ch…mais est-ce que la marque chinoise ira sur ce terrain ?
Look sport et même trop pour la puissance affichée
Côté look, Leapmotor soigne ses détails pour cette version : becquet de toit, bouclier plus ouvert, lame noir laqué, et des poignées de porte intégrées pour améliorer l’aérodynamique. Rien de révolutionnaire, mais assez pour différencier l’Ultra de la version standard. À l’intérieur, on devrait retrouver le duo d’écrans déjà vu sur le B10 : une dalle centrale de 14,6 pouces et un combiné de 8,8 pouces. Et comme beaucoup d’électriques chinoises, la B05 Ultra promet déjà la conduite autonome de niveau 3… à vérifier quand elle débarquera réellement sur nos routes.
L’agenda, lui, est connu : lancement en Chine en 2026, puis arrivée probable en Europe un an plus tard. Reste à savoir si Stellantis choisira d’assembler le modèle sur le Vieux Continent pour échapper aux droits de douane et décrocher le bonus écologique français. Car la bataille ne se jouera pas seulement sur la fiche technique, mais aussi sur la facture finale.
Alors, cette B05 Ultra sera-t-elle proposée en Europe ? Et fera-t-elle fumer ses pneumatiques ?
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