
Difficile de ne pas lever un sourcil quand on regarde la courbe de production de la Renault 5 E-Tech electric. En un peu plus d’un an, la petite électrique française a déjà franchi la barre symbolique des 100 000 exemplaires sortis de Douai, un rythme que beaucoup de constructeurs envieraient dans un contexte où l’électrique progresse… mais pas toujours aussi vite que prévu. Cette semaine, un autre modèle compact a aussi fêté ce seuil symbolique : le Skoda Elroq.
Pour la nouvelle R5, ce cap des 100 000 unités a été célébré autour d’un exemplaire Techno équipé de la batterie 52 kWh, aujourd’hui la configuration la plus demandée. Un choix logique : c’est celle qui offre l’autonomie la plus polyvalente pour un usage mixte. Mais derrière la fête, on sent surtout une forme de revanche industrielle. Douai n’a jamais autant pesé dans la stratégie d’Ampere, et la R5 électrique y occupe une place de locomotive.
Lire notre essai de la Renault 5 E-TECH
Une popularité qui dépasse les frontières
Leader du segment B électrique en Europe depuis plusieurs mois, deuxième voiture électrique la plus vendue à particuliers tous segments confondus : la Renault 5 E-Tech fait tomber les frontières et les certitudes. Le modèle séduit autant en France qu’au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou en Espagne. Même hors Europe, elle commence à percer : Turquie, Israël, puis récemment le Maroc. Et ce n’est qu’un début : d’autres marchés suivront dès 2026, preuve que la petite française sait jouer les globetrotteuses.
Mais la R5, avec son design néo-rétro assumé et ses tarifs compétitifs, conserve une longueur d’avance, notamment auprès des jeunes acheteurs. Un segment crucial où elle réalise des scores impressionnants.

Des nouveautés technologiques pour rester en tête
Renault compte bien entretenir la dynamique. Dès fin janvier 2026, la R5 E-Tech s’enrichira d’un équipement très attendu : la fonction One Pedal, déjà présente chez Nissan ou Tesla, et particulièrement utile en ville. Ce quatrième niveau de régénération permet d’arrêter complètement la voiture en relâchant simplement l’accélérateur. Un confort indéniable dans les embouteillages, les zones 30 ou les giratoires.
Autre ajout : un système de surveillance avancée de l’attention du conducteur, basé sur une caméra interne. Le type d’équipement qui se démocratise sur les voitures premium et qui gagne enfin les modèles plus accessibles. Renault ajoute aussi une nouvelle offre de données embarquées, signe que la connectivité continue de s’imposer comme critère d’achat essentiel.
Avec trois motorisations, deux batteries, cinq finitions et un prix plancher sous les 25 000 €, la gamme 2026 promet d’être encore plus attractive. Et si Renault maintient cette cadence industrielle, la R5 pourrait bien devenir la voiture électrique la plus diffusée d’Europe, tout simplement.

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