Peugeot, bon élève du gouvernement en matière de leasing social, remet le couvert en 2025. Après avoir trusté la première place du marché électrique l’an dernier avec sa e-208, la marque au lion muscle son offre et pousse ses pions sur tous les segments accessibles : citadine, SUV, compacte et utilitaire familial. De quoi coller parfaitement à l’esprit du programme, pensé pour démocratiser l’électrique avec des mensualités allégées.
Des loyers à partir de 135 euros par mois
L’entrée de jeu, c’est la e-208. À 135 € par mois, Peugeot fait miroiter une citadine électrique bien équipée, avec 362 km d’autonomie et une recharge rapide à 100 kW, de quoi envisager autre chose que la ville. La petite lionne n’est pas seule sur ce créneau : Renault oppose sa R5, vendue à prix serré, et Fiat compte sur la nouvelle 600e. Mais Peugeot garde l’avantage de l’expérience, la e-208 ayant déjà trusté les ventes.
Au-dessus, la e-2008 se positionne comme le SUV compact pour familles pragmatiques. 150 €/mois, 406 km d’autonomie, et un coffre qui frôle les 434 litres. Des chiffres solides, qui placent le modèle face à la Jeep Avenger et au Hyundai Kona Electric. Peugeot mise sur l’équilibre : une offre simple, bien dotée, et éligible sans contorsions aux aides publiques.
La e-308 arrive pour la première fois dans le leasing social
La vraie nouveauté, c’est l’arrivée de la e-308. Pour 200 €/mois, Peugeot propose enfin une compacte électrique, capable de rivaliser avec la Volkswagen ID.3 ou la MG4, deux stars de la catégorie. Avec ses 416 km d’autonomie et son chargeur embarqué 11 kW triphasé, la française joue la carte de la polyvalence. Elle se veut plus statutaire que la e-208, sans tomber dans la surenchère tarifaire.
En revanche il ne s’agit pas encore de la version restylée : la 308 restylée ne sera commercialisée qu’au mois de novembre.
Enfin, Peugeot n’oublie pas les familles nombreuses avec le e-Rifter. 155 €/mois pour un ludospace électrique, une rareté dans l’offre actuelle. Autonomie plus modeste (343 km), mais habitabilité imbattable et modularité qui rappelle pourquoi ce type de silhouette garde ses adeptes. Renault proposera un futur Scénic à batteries, mais pas dans ces eaux tarifaires. Peugeot occupe ici un créneau délaissé par la concurrence.
Les acheteurs auront le dernier mot
Reste à voir si la demande suivra. En 2024, le succès du leasing social avait pris tout le monde de court, provoquant un engorgement des délais et un débat politique sur son coût réel. Peugeot espère que cette deuxième saison sera mieux calibrée, tout en consolidant son image de généraliste qui a su électrifier sa gamme plus vite que ses rivaux. Mais la concurrence est là, et la Renault 5, électrique la plus vendue en France en 2025, devrait logiquement conserver son avance.
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