Les lignes de la Mazda 3 sont très réussies, surtout lorsqu’elle est dotée du pack sport, qui rend alors sont look un peu plus agressif ! Il se compose d’un bouclier avant et arrière spécifique, et de jantes alliages de 17 pouces.
Sur le marché des berlines compactes, beaucoup de modèles adoptent un style plutôt classique, ce qui n’est pas le cas de la nippone, qui sait se faire remarquer.
Si l’on regarde de plus près, nous pouvons alors remarquer les détails suivants : des optiques effilés, une canule d’échappement chromé, un becquet, et une ligne de toit aplatie.
A bord
L’équipement reste très complet pour une finition située en milieu de gamme. Au niveau fonctionnalité, la 3 concentre tout sur son volant. En effet, pour commander l’autoradio, le GPS, l’ordinateur de bord, et le régulateur de vitesse, il faut jouer des molettes et autres boutons, ce qui s’avère plutôt pratique. En revanche, nous avons remarqué que le flux d’air de la climatisation se faisait ressentir qu’après plusieurs tours de roues.
Côté confort, les sièges avant, malgré qu’ils soient un peu durs, sont corrects et offrent un très bon maintien. L’accès aux places arrière nécessite une certaine souplesse. Autant l’ouverture des portières avant est très importante, autant à l’arrière il est difficile de rentrer. De plus, l’espace aux jambes des passagers n’est pas très spacieux, et nous avons l’impression d’être dans une citadine.
La japonaise se rattrape avec son coffre, qui reste très généreux avec ses 340 litres. Très carré, il possède une hauteur de 0,808 mètre, ce qui permet le chargement de plusieurs bagages. La banquette arrière est rabattable en 1/3 2/3. On remarque un bouton sur le feu arrière droit, qui permet la fermeture complète de la voiture par simple impulsion. Ceci ne vaut pas le système main libre Renault, à savoir le verrouillage automatique en s’éloignant du véhicule, mais ce système est tout de même appréciable si l’on a les bras chargés.
Les passagers ne remarquent même pas l’arrêt et le démarrage du moteur, tant le système sait se faire discret. De plus la voiture possède une acoustique parfaitement insonorisée.
L’i-stop nous a convaincus, la mise en œuvre est une vraie réussite technologique. Pour profiter de ce système, il faudra surtout utiliser la Mazda 3 en ville. Mais une voiture avec un moteur 2.0l de 151 ch est-elle vraiment conçu pour rester en agglomération ? Non. La firme d’Hiroshima peut donc greffer son ingénieux i-stop sur les motorisations Diesel ou autres petits moteurs essence.
Le DISI se montre très performant, agréable, et la sonorité est vraiment appréciable ! Les pro essence seront comblés.
Avec des rapports longs, la boîte de vitesse manuelle n’est en revanche pas en adéquation avec l’aspect sportif jusqu’à présent si bien démontrés. C’est vraiment à partir de 4 000 tr/mn que le moteur se dévoile.
Au chapitre consommation, la compacte fait des progrès par rapport à l’ancienne génération, mais n’obtient pas la palme de sa catégorie. En ville, et donc avec le i-stop il est tout à fait possible d’obtenir une consommation moyenne de 7 litres/100 km, mais si vous souhaitez profiter du moteur, la moyenne se situera plutôt entre les 10 et 11 litres.
Sur le bitume la Mazda 3 tient bien la route, avec un châssis rigoureux. Les suspensions filtrent bien les irrégularités. Le freinage est assez endurant, il est appréciable lors d’une conduite soutenue. Quand à la direction à assistance électro-hydraulique, elle s’avère maniable et très précise, avec un sentiment de légèreté qui s’y dégage.
Puissance fiscale : 9 CV
Puissance DIN : 151 Ch à 6 200 tr/min
Couple maxi : 191 Nm à 4 500 tr/min.
– Vitesse maximale : 206 km/h
– 1 000 m départ arrêté : NC
Extra urbaine : 5,4 L/100km
Mixte : 6,8 L/100km
Longueur : 4,490 m
Largeur : 2,002 m
Hauteur : 1470 m
Empattement : 2,640 m
Tarif de notre version d’essai : 22 850 euros
Options du véhicule d’essai : Peinture métal : 450 euros
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