Essai Volvo S60 R-Design T5 : à conduire, budget

A CONDUIRE :

La S60 R-Design, bénéficie d’un châssis abaissé de 15 mm et d’une barre anti-roulis renforcée, tandis que les amortisseurs arrière à monotube et des ressorts plus fermes de 15 % ont été retravaillés.

Le résultat ne se fait pas attendre et « facile » serait probablement l’adjectif le plus approprié pour définir le comportement routier de cette berline.

Tout l’agrément de cette version R-Design tient à sa précision, sa vivacité et sa propension à aller là où vous le voulez et comme vous le voulez.

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Les suspensions assurent un amortissement en continu, toujours adapté en fonction de la vitesse et du revêtement, éradiquant les mouvements de caisse tant en roulis qu’en tangage.

Sur les grands axes, l’auto fait preuve d’une belle stabilité et révèle un équilibre proche de la neutralité. Un caractère qui confère au conducteur un sentiment de grande confiance.

FREINAGE :

On apprécie la progressivité du système de freinage qui par le fait apparaît toujours facile à doser. De quoi favoriser des décélérations franches et progressives.

En conditions normales, le système de freinage de la S60 ne présente guère de faiblesse.

MOTORISATION :

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Sous l’appellation trompeuse « T5 », se cache un nouveau bloc essence 4 cylindres en ligne à 16 soupapes. Le constructeur suédois, une fois n’est pas coutume, a délaissé l’architecture cinq cylindres. Une mécanique moins noble argueront certains.

Nous voici donc en présence d’un moteur de 1 999 cm3 de cylindrée de 240 ch. Ce nouveau bloc essence délivre une puissance très respectable de 240 Ch (177 kW) à 5 500 tr/min et un couple conséquent de 320 Nm de 1 800 à 5 000 tr/min.

Ce moteur dispose d’un double arbre à cames et d’une injection directe de seconde génération.

En outre, ce moteur est doté d’un système de suralimentation par turbocompresseur à géométrie variable.

Par conséquent, les performances qui en découlent sont au diapason, avec une vitesse de pointe annoncée pour 245 km/h et le 0 à 100 km/h effectué en 7,5 secondes. La S60 T5 se profile d’emblée comme un « sprinter » dans sa catégorie.

Sur la route, pas de mauvaise surprise, ce moteur tient toutes ses promesses. Il n’est jamais à cours de ressources. Bien au contraire, quelles que soient les conditions son énergie est toujours disponible et ce de façon instantanée.

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Ce bloc affiche son ardeur dès les plus bas régimes et distille de franches accélérations sans jamais se montrer brutal. Cette motorisation allie en outre une remarquable onctuosité, vigueur et linéarité.

Transmission Powershift :

Le tout asservi par une transmission automatique à double embrayage « Powershift » qui fait preuve d’une remarquable douceur de fonctionnement et de réactivité.

A l’utilisation, cette transmission automatique nous a enchantés par son brio. Décollage de la voiture au démarrage sans temps mort, rapidité et surtout douceur lors des montées des rapports qui laissent un sentiment de continuité d’accélération très appréciable.

Cette transmission est principalement composée de deux boîtes dotées d’un arbre intermédiaire et fonctionnant en parallèle, chacune avec son propre embrayage à bain d’huile. Grâce à la disposition des arbres intermédiaires, dont l’un supporte les pignons des rapports « impairs » 1,3 et 5 et le l’autre les rapports « pairs » 2,4 et 6.

La montée des rapports est préparée par la sélection du rapport supérieur, véhicule en mouvement et à puissance maximale. Le changement de rapport s’effectue alors via l’activation opposée des deux embrayages, celle-ci étant coordonnée de manière à éviter toute rupture de couple.

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Comparée à une transmission automatique «classique », la configuration technique de base de cette PowerShift présente de nombreux avantages. Elle ne nécessite pas de sous-systèmes complexes tels que des convertisseurs de couple.

Certains déploreront une sonorité du moteur un peu trop discrète. Mais ce n’est pas pour nous déplaire, car malgré sa double sortie d’échappement, cette S60 T5 n’a pas pour vocation d’être une ultra sportive.

Reste que cette S60 s’accommodera parfaitement d’une utilisation paisible, autoroutière, ou urbaine.

BUDGET :

Proposée à partir de 37 900 euros en transmission manuelle ou bien 39 900 euros avec la powershift, la déclinaison T5 s’intercale naturellement entre ses deux homologues diesel, certes de puissance inférieure. Mais pourra tout de même porter à réflexion au moment du choix.

En revanche, la finition R-Design offre un niveau d’équipement très complet, avec par exemple un système de navigation faisant partie de la dotation d’origine.

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Avec une moyenne normalisée annoncée par le constructeur à 11,2 L/100 km et un rejet de CO2 situé à 193 g/km, la S60 T5 ne peut échapper au malus de 750 euros.

Sur un parcours mixte, la consommation se solde par 12,4 l/100 km et 10,2 L/100 km sur un parcours extra urbain.

Enfin, le réservoir d’une contenance de 67,5 litres offre à la S60 un rayon d’action confortable.

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Essai Volvo S60 R-Design T5 : conclusion, galerie photos

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