Essai DS 5 restylée BlueHDI 180 : au goût du jour !

Essai DS 5 restylée BlueHDI 180 EAT6
Essai DS 5 restylée BlueHDI 180 EAT6

Les temps sont difficiles pour la nouvelle marque DS, et particulièrement pour la DS 5 qui est à la fois le haut de gamme et le modèle le moins vendu des DS. Pour ses quatre ans, la DS 5 a bénéficié d’un restyling qui l’a débarrassée des chevrons Citroën. Mais ce n’est pas la seule nouveauté, avec des modifications dans l’habitacle et une amélioration du confort !

 

Un style sans chevrons pour la DS 5

 

Le facelift de la Citroën DS5 en a fait une DS 5 ! Exit les chevrons : désormais DS est une marque à part entière dans le groupe PSA. Les designers ne se sont heureusement pas contenté de changer le sigle dans la calandre. Cette nouvelle DS 5 a été revue en profondeur pour la face avant, avec une inspiration venue des concepts cars chinois. Les projecteurs appelés DS LED Vision encadrent la nouvelle calandre hexagonale DS Wings. Le dessin en forme d’ailes se prolonge ainsi directement dans les blocs optiques ! Un style repris également sur la DS 4 restylée, et qui sera décliné sur la DS 3 dès le printemps.

 

DS a intégré sur la DS 5 des clignotants défilants, système que l’on avait vu apparaître sur l’Audi A8 restylée fin 2013.

Atypique, la DS 5 conserve sa forme à mi-chemin entre les SUV et les breaks. Les sabres chromés qui font la spécificité de la partie avant ont été conservés. L’ensemble ne manque pas de style, avec une silhouette facilement reconnaissable.

 

Vue arrière de la DS 5 restylée
Vue arrière de la DS 5 restylée

De profil, les nouvelles jantes alliage 18 pouces feront la différence pour les initiés. Elles sont préférables aux jantes optionnelles 19 pouces pour maintenir un certain niveau de confort ! A noter que la teinte Vapor Grey de ce modèle d’essai a déserté le nuancier des teintes proposées sur la DS 5. Parmi les nouvelles teintes, le bleu encre apparu en premier sur la DS 3 Cabrio lui va plutôt bien.

 

A vivre : qualitative et rajeunie

 

L’habitacle de la DS 5 a toujours été salué pour son originalité et sa qualité de fabrication. Quatre ans après la sortie de la voiture, il reste largement au goût du jour.

Grâce à l’intégration d’un écran tactile, une douzaine de touches ont été supprimées de la console centrale. L’ergonomie façon cockpit reste très particulière dans la DS 5.  Les commandes de vitres par exemple, ne sont pas sur la portière conducteur mais sous le levier de vitesses.

Planche de bord DS 5
Planche de bord DS 5

Ce pupitre trouve son reflet au niveau du pavillon de toit avec de nombreuses commandes pour piloter individuellement les vélums des trois toits vitrés, ou encore du déploiement de la lamelle pour l’affichage tête haute. Là encore, la DS 5 ne ressemble à aucune autre.

 

Sièges avant de la DS 5 restylée
Sièges avant de la DS 5 restylée

Proposés en option, les sièges avec le fameux cuir bracelet de montre sont sélectionnés par 20 % des clients. Ils bénéficient non seulement d’un design à part et de couleurs spécifiques, mais aussi d’un habillage en cuir semi aniline de haute qualité ( en option ). Pour 300 euros, le décor métallique habillé de monogrammes DS est du plus bel effet. C’est une des nouveautés de ce restyling.

 

Le rendu qualitatif d’une DS 5 comme celle-ci lui permet de rivaliser avec des premium.

Banquette arrière de la DS 5
Banquette arrière de la DS 5

Mais ce standing n’est pas tout : avec un bel espace aux places arrière, la DS 5 peut sans problème être utilisée comme une familiale.

Le volume du coffre est assez intéressant avec 468 litres, mais attention à l’option système hifi qui en réduit le volume de par la présence du caisson de basses.

 

A conduire : 180 ch et boîte auto

 

Apparu en 2014 sur la DS 5 avant restyling, le moteur BlueHDI 180 remplace le 2.0 HDI 160 ch qui n’était pas conforme avec les normes anti-pollution Euro 6.

Avec 400 Nm de couple, le 2.0 BlueHDI 180 est particulièrement souple. Il est uniquement proposé  avec la nouvelle boîte automatique baptisée EAT6. Cette boîte se dispense de palettes au volant, dommage. L’agrément de conduite est positif avec un niveau de puissance largement suffisant pour des reprises dynamiques, sans pour autant pouvoir rivaliser avec une familiale V6 diesel comme la nouvelle A4.

 

DS 5 Sport Chic 2015
DS 5 Sport Chic 2015

Toujours en 2014, Citroën avait revu les liaisons au sol de la DS5 qui avait été souvent critiquée pour son manque de confort. Le nouveau haut de gamme français est en effet privé de la suspension Hydractive qui équipe les Citroën C5 Exclusive.

Les ingénieurs ont oeuvré pour réduire les percussions des suspensions métalliques, avec une course d’attaque augmentée. Le résultat est probant : jamais la DS 5 n’avait été aussi confortable. Il sera cependant utile de conserver la monte d’origine en 18 pouces et d’éviter les 19 pouces, dont les pneumatiques taille basse n’auront pas le même moëlleux.

 

Point faible niveau conduite : une visibilité arrière réduite. La présence des détecteurs d’angle mort n’est donc pas de trop !

On pourra aussi regretter que les dernières innovations technologiques comme le régulateur actif ou l’aide au stationnement automatique n’aient pas été intégrées lors de ce restyling.

 

Budget : une DS 5 qui débute sous la barre des 30.000 euros

 

Affichée à partir de 29750 euros avec le petit 1.6 BlueHDI 120, la DS 5 BlueHDI 180 réclame un plus gros effort financier. Il faut compter 37700 euros pour s’offrir ce moteur diesel avec le second niveau de finition Be Chic. Avec le quatrième niveau Sport Chic, il faut même grimper à 43250 euros. La motorisation hybride de 200 ch reste proposée pour 3850 euros de plus, et ne donne plus droit au bonus écologique depuis le début de l’année 2016.

 

Avec une consommation supérieure à 7 L lors de cet essai, la DS 5 BlueHDI 180 ne s’est pas distinguée par une grande sobriété. Elle est pourtant située en zone neutre du bonus malus français.

 LIRE LA CONCLUSION DE L’ESSAI DS 5 RESTYLEE

Essai DS 5 restylée
Essai DS 5 restylée

 

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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