
Après la 296 GTB et la version découvrable 296 GTS, Ferrari dévoile sa nouvelle bombe routière : la 296 Speciale. Cette version allégée avec une puissance de 880 ch en fait la propulsion Ferrari la plus puissante de l’histoire ! Prévue pour début 2026, cette déclinaison radicale ne sera proposée qu’aux clients fidèles de la marque. De quoi en faire un collector en puissance, avant même les premières livraisons. Dédiée à un usage piste, cette 296 Speciale est aussi homologuée pour la route.
La philosophie Speciale, toujours d’actualité
Chez Ferrari, les versions « Speciale » sont devenues des classiques instantanés. On se souvient encore des 360 Challenge Stradale, 430 Scuderia ou 458 Speciale, toutes acclamées pour leur approche minimaliste et centrée sur la conduite. Après une pause avec la F8 Tributo qui n’a jamais connu sa déclinaison allégée, Maranello reprend le flambeau avec la 296 Speciale et sa version découvrable Speciale A (pour Aperta).
Seul bémol pour les puristes : la 296 Speciale s’en remet toujours à son V6 biturbo hybride de 2.9 litres, et non pas à un noble V8, signe des temps. Mais le V6 a été revu pour l’occasion…Grâce à l’adoption de bielles en titane, d’un vilebrequin plus léger et de turbos revus, le moteur thermique gagne 30 ch, atteignant 700 ch. Il est épaulé par un moteur électrique plus puissant, portant la puissance combinée à 880 ch. De quoi propulser la Speciale de 0 à 100 km/h en seulement 2,8 secondes, pour une vitesse de pointe limitée à 335 km/h. On frôle les chiffres de supercars comme la McLaren Artura ou la Lamborghini Revuelto, tout en conservant une architecture propulsion.
Allègement ciblé, aérodynamique intelligente
Ferrari a réussi à retrancher 60 kg à la GTB, en pesant chaque gramme. Le poids à sec descend à 1 410 kg pour le coupé, et 1 490 kg pour l’Aperta, malgré le mécanisme de toit escamotable. À ce niveau de performance, c’est notable. Les éléments allégés incluent des jantes en carbone, des sièges minimalistes, des pare-chocs en matériaux composites, et même l’absence de moquette dans l’habitacle.
Mais ce n’est pas tout : le travail sur l’aérodynamique a été poussé sans verser dans l’ostentatoire. Pas d’aileron démesuré à la GT3, mais un pack aérodynamique subtil et efficace : nouveau bouclier avant avec inspiration S-duct, diffuseur arrière agrandi, aileron actif revu, et éléments flottants autour des feux arrière. Résultat ? 435 kg d’appui à 250 km/h, un record pour une Ferrari propulsion sans appendices visibles.
Une machine pour pilotes… mais accessibles
La 296 Speciale n’est pas qu’un exercice d’ingénierie : Ferrari insiste sur la facilité de prise en main, même pour des conducteurs moins expérimentés. Grâce à la neuvième génération du système Side Slip Control, chacun peut ajuster finement l’intervention des aides électroniques et profiter d’une conduite immersive sans forcément être un pilote chevronné.
Les suspensions, signées Multimatic, les ressorts en titane, et une garde au sol abaissée de 5 mm transforment le châssis pour une rigueur de comportement encore supérieure. L’habitacle, bien que dépouillé, conserve l’essentiel du système d’infodivertissement et le combiné numérique, piloté via le classique Manettino au volant.
Une rareté… conditionnelle
Ferrari affirme ne pas fixer de limite de production stricte, mais l’accès à un exemplaire reste réservé : seuls les clients « actifs » ayant acheté un modèle neuf ou approuvé par la marque dans les cinq dernières années pourront prétendre à une allocation. Le prix annoncé avoisine les 405 000 euros, hors options.
Un tarif stratosphérique, certes, mais pas étonnant pour ce concentré de technologie et d’exclusivité. Sur un marché où les supercars hybrides se multiplient, Ferrari propose ici une synthèse virtuose de sa tradition de légèreté et de modernité électrifiée, dans une auto qui promet d’être aussi rapide sur piste que captivante sur route.
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