BYD Dolphin Surf : une électrique à moins de 20000 €

BYD Dolphin Surf
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La BYD Dolphin Surf arrive en France avec un objectif clair : bousculer le segment des citadines électriques abordables. Proposée à partir de 19 990 euros, voire 18 990 euros en offre de lancement, cette petite électrique venue de Chine entend concurrencer frontalement des modèles comme la Citroën ë-C3, la Renault 5 E-TECH ou encore la Fiat Grande Panda. Mais au-delà du tarif attractif, que vaut réellement cette Dolphin Surf face à ses rivales ?

Une citadine revue pour l’Europe

Sous ses airs de simple version rebadgée de la BYD Seagull, la Dolphin Surf a en réalité été largement adaptée pour répondre aux attentes du Vieux Continent. Elle gagne une vingtaine de centimètres en longueur par rapport à son homologue chinoise pour atteindre 3,99 mètres, soit une longueur proche de la nouvelle Nissan Micra électrique. Elle repose sur la plateforme e-Platform 3.0 100 % électrique de BYD, déjà éprouvée sur d’autres modèles du constructeur.

Côté technique, le moteur est placé à l’avant, la batterie (de type LFP BYD Blade) au centre sous le plancher. Trois versions sont proposées : une entrée de gamme Active avec 88 ch et 220 km d’autonomie, une version Boost avec la même puissance mais une batterie de 43,2 kWh portant l’autonomie à 322 km, et enfin une version Comfort qui combine cette batterie plus grande avec un moteur de 156 ch pour 310 km d’autonomie.

BYD Dolphin Surf
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Équipement généreux, finition correcte

L’un des principaux arguments de la Dolphin Surf est son rapport prix/équipement. Dès le premier niveau de finition, on retrouve un régulateur de vitesse adaptatif, une caméra de recul, un écran tactile rotatif de 10,1 pouces, des jantes alliage de 15 pouces ou encore un capteur NFC pour déverrouiller la voiture avec un smartphone ou une montre connectée. Des équipements souvent réservés aux versions hautes chez les concurrentes européennes.

La version Comfort pousse encore plus loin avec des sièges avant chauffants, un chargeur à induction pour smartphone et la compatibilité V2L (Vehicle-to-Load) pour brancher un appareil externe sur la voiture. Si l’intérieur reste assez simple dans sa présentation, la qualité perçue est dans la moyenne du segment, avec une sellerie en similicuir et un assemblage correct. L’écran central rotatif ajoute une touche originale à l’ensemble.

Attention en revanche au prix de cette version, qui grimpe tout de même à 25990 euros.

BYD Dolphin Surf
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Recharge modeste, bonus absent

Côté recharge, la Dolphin Surf dispose d’un chargeur AC 11 kW qui permet une recharge complète en 3 à 5 heures selon la batterie. En courant continu, la puissance est limitée à 65 kW pour la petite batterie, et 85 kW pour la grande, soit environ 30 minutes pour passer de 10 à 80 % dans les meilleures conditions. Ce ne sont pas des records, mais pour une voiture majoritairement destinée à un usage urbain ou périurbain, cela reste acceptable.

En revanche, l’absence de bonus écologique peut refroidir certains acheteurs : la Dolphin Surf est produite en Chine et n’est donc pas éligible au bonus écologique en France, contrairement à la Renault 5 E-TECH ou à la Citroën ë-C3 produites en Europe. Cela pourrait faire une vraie différence au moment de signer le bon de commande.

Une nouvelle alternative à petit prix

Face à ses concurrentes, la BYD Dolphin Surf joue la carte du tarif serré et de l’équipement complet. Plus grande et mieux finie qu’une Dacia Spring, mieux équipée qu’une Fiat 500e de base, elle reste cependant en retrait côté autonomie et puissance de recharge par rapport aux références européennes. Et sans le bonus écologique, son positionnement tarifaire devient moins favorable, surtout quand les R5 et ë-C3 seront bientôt lancées dans des versions à petit prix.

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A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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