La Nissan Leaf, pionnière de la mobilité électrique, revient sur le devant de la scène en 2026 avec une nouvelle génération qui pourrait bien rebattre les cartes du marché français. Plus moderne, plus efficiente et surtout… moins chère. Une équation qui pourrait séduire des acheteurs jusqu’ici refroidis par l’inflation des prix dans l’électrique.
Une batterie plus grande, une autonomie en forte hausse
La nouvelle Leaf embarque une batterie de 75 kWh, soit 25 % de capacité supplémentaire par rapport à l’ancienne version longue autonomie. Résultat : près de 604 km d’autonomie annoncés selon les normes WLTP européennes. De quoi mettre la Leaf au niveau des références du marché comme la Hyundai Kona Electric ou la Tesla Model 3.
Une baisse de prix inattendue
C’est sans doute la plus grosse surprise : malgré ses progrès techniques et un équipement enrichi (grand écran tactile, aides à la conduite renforcées, instrumentation numérique), la nouvelle Leaf est annoncée 17 % moins chère que sa devancière sur certains marchés.
Si cette stratégie tarifaire est confirmée en Europe, la compacte électrique pourrait démarrer sous la barre des 30 000 € bonus déduit, un tarif canon dans un contexte où la plupart des modèles dépassent allègrement les 40 000 €.
En France, la Leaf viendrait se positionner face aux SUV compacts électriques comme la Renault Mégane E-TECH, mais aussi le Peugeot e-2008.
Une compacte qui se repositionne comme alternative aux SUV
Avec des dimensions légèrement revues à la baisse (14 cm plus courte que l’ancienne génération), la Leaf reste une compacte, mais Nissan semble vouloir la rapprocher des SUV urbains. Toit plus haut, position de conduite surélevée, design plus musclé : tout est fait pour séduire une clientèle qui n’achète plus vraiment de berlines traditionnelles.
Ce repositionnement stratégique rappelle celui de la Peugeot e-308, qui peine à rivaliser avec les SUV électriques plus récents. Si Nissan réussit son pari, la Leaf pourrait séduire à la fois les nostalgiques de la berline compacte électrique… et ceux qui lorgnaient vers un SUV sans franchir le pas à cause du prix.
Une carte à jouer sur le marché français
En France, où le pouvoir d’achat reste un frein majeur à l’électrique, la stratégie agressive de Nissan pourrait bien porter ses fruits. La marque joue ici son avenir : face à des constructeurs chinois toujours plus offensifs et à une concurrence européenne qui monte en gamme, proposer une compacte électrique fiable, bien équipée et accessible.
La Leaf de troisième génération, si elle arrive au prix espéré, pourrait redevenir ce qu’elle avait été en 2011 : une référence populaire et non plus une simple vitrine technologique. Reste à voir si Nissan osera appliquer la même politique tarifaire en France qu’aux États-Unis.
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