BMW Z4 : pourquoi le roadster culte va tirer sa révérence en 2026

Le rideau tombe sur le Z4. BMW vient d’annoncer la fin production de ce roadster emblématique pour 2026. En clair, ceux qui veulent encore goûter à ce roadster au parfum d’autrefois n’ont plus que quelques mois devant eux pour signer un bon de commande.

Vingt ans de hauts et de bas

Le Z4, c’est une carrière en montagnes russes. Arrivé en 2003 pour succéder au Z3, il frappe fort avec ses lignes tendues, œuvre de Chris Bangle. Le premier opus existe en roadster et coupé, avant que la génération suivante, en 2009, ne bascule vers le toit rigide pliant, gadget à la mode de l’époque. En 2018, retour au classique capote souple avec la génération actuelle, conçue main dans la main avec Toyota. La Supra et le Z4 partagent ainsi moteurs et châssis, mais l’aventure commune s’arrête là.

La fin d’un symbole

Ce Z4 n’aura pas de successeur annoncé. BMW semble tourner la page des petits cabriolets, trop marginaux face aux SUV dopés à l’hybridation. Le roadster bavarois s’éteint donc dans une relative indifférence, alors qu’il symbolisait encore, il y a vingt ans, l’idée même du plaisir automobile. Pour les passionnés, la messe est dite : il reste à peine quelques mois pour s’offrir une dernière bouffée d’air libre au volant d’un cabriolet signé BMW.

Ce n’est pas une surprise totale : Audi avait arrêté son TT en coupé et roadster, et Mercedes n’avait pas non plus offert de suite à son SLC. Les petits cabriolets se font rare, et même les marques premium font du ménage dans leurs gammes. Il faut dire que la transition vers l’électrique génère souvent des modèles en doublon, et on comprend que les modèles à petit volume soient sacrifiés en premier. Indirectement, les cabriolets font donc les frais de la transition énergétique.

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