
La Fiat 500 revient plus que jamais à ses racines avec le lancement de la nouvelle 500 Hybrid, et c’est à Mirafiori, dans l’usine mythique de Turin, que l’histoire s’écrit à nouveau. Ce lieu, véritable berceau de la 500 dès les années 50, retrouve ainsi un souffle industriel et symbolique fort : la production vient officiellement de démarrer, avec un objectif de 5 000 unités d’ici la fin de l’année 2025.
La démarche de Fiat est nécessaire pour relancer la 500, dont les ventes en électrique se sont effondrées depuis 2024. La 500 Hybrid s’offre les trois carrosseries disponibles, berline, 3+1 et cabriolet, et quatre finitions : POP, ICÔNE, LA PRIMA, plus une série très spéciale de lancement baptisée TORINO, en hommage à la ville de Turin.
Mécanique hybride, mais peu puissante
Sous le capot, Fiat joue la carte de la simplicité intelligente. La 500 Hybrid embarque un 1.0 FireFly trois cylindres couplé à un alterno-démarreur 12 V, une hybridation légère, sans batterie haute tension, mais suffisante pour gagner en efficacité urbaine.
En revanche, les performances sont très modestes au vu de la puissance limitée à 65 ch ! Et certains médias parlent déjà de l’une des voitures les moins performantes du marché…
Il est vrai qu’avec un 0 à 100 km/h en 16,2 secondes, une vitesse maxi à 155 km/h, on a ici affaire à un modèle dont l’agrément mécanique est très limité.

La gamme de la nouvelle Fiat 500 hybride
A 19400 euros, la finition Pop, qui ouvre la gamme, joue la carte de la simplicité sans tomber dans le spartiate. On y trouve une climatisation manuelle, un combiné numérique de 7 pouces plutôt lisible, un support pour smartphone faisant office de hub multimédia, un port USB avant et un système audio à quatre haut-parleurs. L’essentiel est là, y compris les aides à la conduite désormais incontournables : reconnaissance des panneaux, maintien dans la voie, détecteur de fatigue, régulateur de vitesse, radar de recul, feux automatiques et éclairage LED à l’avant comme à l’arrière. Les jantes en acier de 15 pouces rappellent malgré tout qu’on se situe encore dans le registre de la voiture pragmatique, pensée pour circuler en ville sans chichis.
Pour célébrer Turin, la série Torino, uniquement disponible en berline trois portes, pousse le curseur du raffinement en ajoutant une sellerie pied-de-poule, des projecteurs à LED, des rétroviseurs couleur caisse et les jantes alliage 16″. Le prix est à 19900 euros, de quoi éluder la version Pop au vu des équipements supplementaires.
Le cœur de gamme, baptisé Icône, commence à ressembler davantage à la citadine moderne que recherchent les urbains connectés. La climatisation devient automatique, et l’habitacle gagne surtout l’écran tactile de 10,25 pouces logé au centre de la planche de bord. Le tableau est complété par de nouveaux ports USB aux formats A et C, des essuie-glaces automatiques et des jantes alliage de 16 pouces qui apportent un look moins rudimentaire. La planche de bord adoptant la couleur de la carrosserie ajoute une dose bienvenue de fraîcheur, dans l’esprit très italien du modèle. Cette version est facturée 20900 euros, soit 1500 de plus que la version de base.
La version La Prima, elle, s’adresse à celles et ceux qui veulent une 500 taillée comme une petite citadine premium. Ici, le système audio passe à six haut-parleurs, la navigation devient native et un chargeur à induction fait disparaître les câbles disgracieux. Fiat ajoute aussi un accoudoir central, une planche de bord blanc nacré, un volant bi-ton et des sièges avant chauffants, autant de détails qui réhaussent nettement la qualité perçue. La banquette arrière se rabat en deux parties, les radars couvrent désormais l’avant et les flancs, une caméra de recul apparaît, le tout accompagné d’une surveillance des angles morts et d’un éclairage LED généralisé. La Prima se distingue encore par ses chromes extérieurs, ses vitres arrière surteintées, un toit panoramique sur la carrosserie 3+1, et des jantes de 17 pouces qui donnent à la 500 Hybrid une allure presque statutaire. Mais le prix passe à 23900 euros, ce qui devient conséquent…
Un pari à double tranchant
Ce retour de la Fiat 500 sous une forme hybride peut sembler paradoxal à une époque où tout le monde parle “batterie”. Mais pour Fiat, c’est une nécessité pour relancer les ventes de son modèle emblématique.
Pour autant, le pari est risqué. La micro-hybridation 12 V est sobre, mais peu valorisée face aux VE “zéro émission”, et ses performances sont modestes. Les clients répondront certainement à l’appel, mais l’engouement sera-t-il suffisant ?
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