Essai Volkswagen Scirocco 2.0 TSI 210 ch DSG
Après une longue absence du catalogue Volkswagen, le coupé Scirocco est revenu en 2008.
La gamme est riche de 4 moteurs en attendant la disponibilité de la version R. Nous nous sommes intéressés à la version essence la plus puissante du moment, le 2.0 TSI 210 ch accouplé ici à une boîte DSG.
Design :
Le Coupé Scirocco ne laisse pas indifférent. Dynamique, avec un arrière trapu et un avant agressif, il est plutôt racoleur. Notre version d’essai en blanc candy, chaussée en jantes Interlagos 18″ a fait tourner bien des têtes. Le Scirocco est un modèle spécifique, qu’on ne pourra pas confondre avec une Golf 3 portes. D’ailleurs les dimensions sont éloquentes : la hauteur est réduite, avec 1,40 m.
Etant un coupé compact, le Scirocco ne pouvait bénéficier d’une malle arrière. Il bénéficie d’un hayon, avec une lunette relativement verticale.
Les portières sont dénuées de montants pour les vitres, comme tout coupé qui se respecte.
A l’avant, la calandre noire laquée ressort bien, particulièrement sur une teinte claire comme c’est le cas ici. Les rétroviseurs sont dotés du rappel de clignotant, qui est visible de l’intérieur du véhicule : une astuce bien trouvée.
Bien qu’en option, les jantes Interlagos équipées de pneumatiques taille basse ajoutent au dynamisme de la ligne. L’option coûte 472 €, ce n’est pas hors de prix, et cela permet de distinguer ce modèle des versions TSI 122 et 160 montées en 17″.
A noter la gratuité de la teinte blanc Candy, qui est très tendance en ce moment, et réussit très bien au Scirocco.
A l’intérieur :
La planche de bord est reprise de la Golf 6, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Bien présentée, construite dans des matériaux de bonne qualité, elle est également ergonomique.
Les sièges sont spécifiques au Scirocco, avec des renforts latéraux très marqués pour l’assise et le dos. La couleur est annoncée : vous êtes installés dans une GTI ! Cette version Carat dispose de la sellerie cuir Vienna noir, avec un cuir de très bonne qualité pour un constructeur généraliste.
Le volant à méplat offre une prise en main idéale, avec plusieurs renforts notamment à la position « 9H10 ».
A l’arrière la banquette est constituée de deux places avec renforts latéraux pour bien maintenir le dos. C’est mieux que de proposer une banquette 3 places mal conçue !
Le coffre propose une contenance de 312 litres. Au vu de l’esthétique, on s’attend de prime abord à un volume inférieur. Le seuil de chargement est assez haut, mais on peut comprendre ne pas disposer d’un seuil abaissé comme sur un break, pour un coupé, la ligne reste primordiale dans le cahier des charges !
Equipement :
La version Carat est la finition haut de gamme pour le Scirocco.
Le GPS optionnel ( compris dans le pack techno Carat ) propose une navigation en 2 ou 3 dimensions, avec radio-trafic. Les cartes SD sont acceptées en façade et permettent de charger des musiques au format MP3.
Le guidage est relativement efficace, bien qu’il n’indique pas les panneaux de signalisation. Il est parfois possible de se tromper. Mais les itinéraires sont bien pensés, et vous font éviter les bouchons.
Bon point pour l’ergonomie de l’ensemble, très pratique avec 8 touches de part et d’autre de l’écran tactile. En roulant, il sera facile de passer d’un mode d’affichage à un autre.
Une autre option permet de disposer d’une prise USB et d’une prise Jack au niveau de l’accoudoir central. Mais la compatibilité iPod sera assurée par un câble disponible en accessoire.
Le toit panoramique entrebaillable qui équipait notre version d’essai ne coulisse pas. Il apporte une luminosité appréciable. Comme d’habitude chez Volkswagen, il est disponible au détail, ou compris dans un pack. ( pack City, 950 € )
Tenue de route :
Chassis sport avec centre de gravité abaissé, pneumatiques taille basse : d’entrée de jeu, la conduite du Scirocco est dynamique. Pas de prise de roulis, un train avant efficace : le Scirocco est agréable à mener.
Les jantes Interlagos sont chaussées en 235 /40 R18. Une monte efficace pour la tenue de route.
La suspension optionnelle DCC permet de choisir entre plusieurs modes, dont Sport ou Confort. Même en mode confort, ne vous attendez pas à ce que cela transforme le confort de suspension de façon radicale.
Le mode Sport permet de réduire le débattement des suspensions en conduite dynamique, de quoi affiner le comportement de l’auto pour les plus exigeants.
Le moteur :
Au lancement, le 2.0 TSI du Scirocco développait 200 ch. Désormais, il en compte aujourd’hui 210, avec l’adoption d’une culasse dotée de la distribution variable.
Sous le capot du Scirocco, les 210 ch font déjà merveille. Avec une double sortie d’échappement, le son du moteur est rauque lors des accélérations à bas régime, ambiance sport assurée !
La souplesse de ce bloc 2.0 turbo assure des reprises plus que convaincantes, surtout en boîte DSG, avec des passages de vitesses très peu perceptibles. Ses 280 Nm sont disponibles de 1700 à 5200 tr/ min.
La boîte de vitesses DSG compte 6 rapports, contre 7 pour la nouvelle version, destinée aux plus petits moteurs et qui encaisse moins de couple.
Les accélérations sont excellentes, le Scirocco pesant toute de même 1,4 tonne.
La consommation n’est pas astronomique en soi au vu de la puissance, mais elle grimpe rapidement en usage urbain, ou en utilisation sportive ! Le malus est de 750 €, ce qui est la norme pour ce type de motorisation.
Conclusion :
Le Volkswagen Scirocco est très abouti en 2.0 TSI 210 boîte DSG. Agréable à vivre et à conduire, il est également doté d’une très belle ligne.
La concurrence est rare. Le Coupé Mégane, beaucoup plus proche de la berline, ne propose rien entre les versions essence Tce 180 ch et la nouvelle version RS forte de 250 ch.
Bien né, le Scirocco ne souffre pas de défauts majeurs. Il faudra évidemment composer avec une consommation de moteur essence turbo compressé… Les plus économes se tourneront vers la motorisation 2.0 TDI 170. Au vu des performances, la version R de 265 ch sera plus radicale, mais pas obligatoire. Les amateurs de sportives trouveront déjà dans cette version 2.0 TSI 210 ch de quoi se régaler au quotidien, quel que soit leur parcours !
Ce que nous avons aimé :
Boîte DSG très réussie
Moteur performant avec esprit GTI
Look agressif et séduisant
Comportement routier
Ce que nous avons moins aimé :
Consommation élevée
Nombreuses options sur la version Carat
Confort de suspension
Performances chiffrées constructeur :
– 0 à 100 : 6,9 secondes
– 1 000 mètres départ arrêté : 27,4 secondes
– 80 à 120 km/h (en boite manuelle, en 5ème) : 7,5 secondes
-Vitesse maxi : 240 km/h
Consommations chiffrées constructeurs :
Urbaine : 10,1 L/100km
Extra urbaine : 5,9 L/100km
Mixte : 7,4 L/100km
Motorisation :
Cylindrée : 4 cylindres 1984 cm3
Puissance : 210 ch à 5300 tr / min
Couple : 280 nm à 1700 tr /min
Rejet CO2 : 172 g/km (malus 750 euros)
Puissance fiscale : 13 CV
Dimensions :
Longueur : 4,256 m
Largeur (rétroviseurs dépliés) : 1,81 m
Hauteur : 1.404 m
Empattement : 2.578 m
Masse à vide : 1 425 Kgs
Coffre : 312 L
Modèle essayé : Volkswagen Scirocco 2.0 TSI 210 ch DSG Carat
Prix de la version essayée : 31 790 € hors option, 37 282 € avec options
Options du véhicule d’essai :
-Pack City : radar de recul, détecteur de sous-gonflage, toit panoramique entrebaillable : 950 €
– Peinture blanc candy 0 €
-Pack Techno Carat : système de navigation et alarme : 1650 €
-DCC système d’amortissement piloté : 977 €
-Jantes alliage 18″ : 472 €
-Projecteurs bixénon : 1273 €
-Media in – port USB 170 €