La nouvelle Audi A6 thermique mise sur ses motorisations PHEV

Dans la gamme Audi, les acheteurs d’A6 ont désormais deux possibilités : une A6 e-tron électrique, et une A6 thermique. Sachant que les deux voitures sont totalement différentes…Pour le thermique, Audi mise également sur l’électrification avec de nouvelles motorisations PHEV. Seul bémol : les incitations fiscales ont disparu sur ce type de motorisations, et elles sont même frappées par le malus au poids depuis le début de l’année 2025. Du moins en France, puisque visiblement les bonnes idées concoctées à Bruxelles pour couler l’industrie automobile européenne ne suffisent pas.

Jusqu’à 105 km d’autonomie électrique

Comme sur la nouvelle Audi A3 Sportback PHEV à l’essai ici, l’A6 PHEV affiche elle aussi une autonomie électrique de plus de 100 km. La capacité de batterie est plus conséquente que sur la précédente génération, avec 25,9 kWh dont 20,7 kWh utiles. Le constructeur allemand annonce 105 km, 5 km de plus que la concurrente BMW, la 530e.

Cette évolution rapproche les nouvelles A6 des usages quotidiens typiques d’un conducteur européen, avec la possibilité d’effectuer les trajets domicile-travail en mode zéro émission. La recharge complète s’effectue en 2h30 sur une borne de 11 kW, un bon point pour les utilisateurs équipés à domicile.

Deux motorisations, une transmission quattro

Audi propose deux variantes : une première version de 299 ch, et une seconde plus musclée développant jusqu’à 367 ch, pour un couple maximal de 500 Nm. Dans les deux cas, c’est un moteur 2.0 TFSI associé à un bloc électrique de 105 kW qui anime le tout, couplé à la transmission intégrale quattro ultra. Résultat : un 0 à 100 km/h abattu en 6 secondes pour la version 299 ch, et 5,3 secondes pour la plus puissante. Des performances proches d’une S4 TDI, tout en affichant des consommations officielles bien plus contenues.

L’expérience de conduite est enrichie par la direction intégrale, désormais de série sur toutes les versions. À basse vitesse, elle facilite les manœuvres et réduit le rayon de braquage. À plus haute vitesse, elle améliore la stabilité sur autoroute. C’est un élément que l’on retrouve aussi sur des modèles plus huppés comme l’A8.

Un style plus affirmé, une dotation haut de gamme

Visuellement, les modèles e-hybrid ne se contentent pas d’un badge distinctif. La finition S line est de série sur les versions 367 ch, avec calandre noir brillant, jantes de 19 pouces et étriers rouges. L’A6 Avant e-hybrid gagne en allure avec un design arrière plus sculpté, tandis que la berline conserve un look plus sobre, presque statutaire.

À bord, le confort progresse également. Audi annonce une amélioration de 30 % de l’insonorisation par rapport à la génération précédente, grâce à des joints de portes retravaillés, un vitrage plus étanche et même des pneus équipés d’anneaux de mousse pour absorber les vibrations d’air. Un souci du détail qui rappelle les standards d’une A7, voire d’une A8.

Une gestion hybride plus intelligente

Audi a peaufiné la gestion de l’énergie. En mode “EV”, la voiture privilégie la conduite 100 % électrique, tandis que le mode “hybride” ajuste intelligemment la consommation de la batterie selon le parcours. L’objectif ? Garder assez d’énergie pour les zones urbaines, notamment grâce aux données GPS embarquées. Il est même possible d’ajuster manuellement le niveau de charge à préserver via un curseur numérique.

En conduite, la régénération d’énergie peut être ajustée en trois niveaux à l’aide des palettes au volant. Une fonction qui n’est pas sans rappeler celle de certains modèles de la gamme ID de Volkswagen ou des SUV électriques concurrents.

Tarifs et positionnement

Les tarifs s’échelonnent entre 74 850 euros pour la berline de 299 ch et 83 400 euros pour l’Avant de 367 ch. Un positionnement tarifaire relativement élevé, mais justifié par une dotation de série très complète. En face, une Mercedes Classe E 300 e Hybrid EQ 4MATIC  débute à 76700 euros.

Avec ces nouvelles A6 e-hybrid, Audi renforce son offre électrifiée tout en misant sur un confort de haut niveau et une conduite dynamique. De quoi séduire les cadres souhaitant rouler au quotidien en mode électrique sans renoncer aux longs trajets.