Nissan Qashqai e-Power 2025 : les prix de la dernière version hybride

Chez Nissan, l’hybride ne rime pas (toujours) avec hausse des prix. La preuve avec ce Qashqai restylé et reboosté côté technique, qui profite de l’arrivée de sa motorisation e-Power revue pour abaisser ses tarifs. Une stratégie à contre-courant de la tendance actuelle, alors que l’électrification semble bien souvent justifier des hausses tarifaires automatiques. Ici, c’est l’inverse : 2 000 euros de moins sur toutes les versions, alors même que la mécanique gagne en efficacité.

Une gamme repensée, sans flambée

À l’heure où les constructeurs multiplient les finitions, Nissan fait simple mais cohérent : chaque Qashqai baisse de prix, qu’il s’agisse des moteurs micro-hybrides de 140 ou 158 ch, ou du modèle e-Power, dont la puissance culmine désormais à 205 ch en mode Sport. Le ticket d’entrée ? 32 700 euros pour la version Acenta avec le 1.3 mild hybrid de 140 ch. À ce tarif, on a droit à un équipement plutôt complet, un design qui vieillit bien et un habitacle dans la norme du segment. Ceux qui visent l’e-Power devront débourser au minimum 37 600 euros, mais profiteront d’une motorisation hybride série toujours unique en son genre.

L’e-Power, une techno atypique… mais intelligente

Rappelons-le : le Qashqai e-Power n’est pas un hybride comme les autres. Ici, le moteur thermique ne sert qu’à générer de l’électricité pour alimenter un moteur électrique qui, lui, entraîne directement les roues. En somme, c’est un véhicule électrique qui fait son plein à la pompe. Résultat : une consommation très raisonnable (4,5 l/100 km en cycle mixte WLTP), des rejets de CO₂ contenus (102 g/km), et une autonomie annoncée à 1 200 km avec un plein de 55 litres. Pas besoin de câble ni de borne, mais des sensations de conduite proches d’un modèle électrique, avec son couple immédiat et une réponse linéaire à l’accélération.

Baisse de prix, mais aussi baisse du coût d’usage

Ce restylage technique cache aussi quelques subtilités bienvenues pour l’usage au quotidien. La fréquence des entretiens est revue : les vidanges passent désormais à 20 000 km grâce à une nouvelle huile moteur à haute performance. Une donnée non négligeable, notamment pour les professionnels ou les gros rouleurs qui veulent électrifier leur flotte sans se ruiner. D’autant que ce modèle échappe toujours au malus, ce qui devient un critère déterminant dans un paysage fiscal de plus en plus dur pour les véhicules thermiques.

En ligne de mire : Toyota, Renault… et les flottes

Ce repositionnement tarifaire n’est pas anodin : Nissan vise clairement à rester compétitif face à un Toyota C-HR hybride tout juste renouvelé, et à un Renault Austral qui fait feu de tout bois avec ses versions mild hybrid et E-Tech. En adoptant une approche pragmatique — efficacité réelle, agrément de conduite, coût global maîtrisé — le Qashqai e-Power conserve un positionnement à part dans le paysage des SUV compacts. Pas forcément le plus fun à conduire, ni le plus technologique, mais l’un des plus malins à vivre.

Conclusion : retour en grâce ?

En rognant ses prix alors qu’il améliore sa techno, le Nissan Qashqai fait un joli pied de nez à ses concurrents. Dans un segment où les tarifs s’envolent plus vite que les consommations ne baissent, cette stratégie mérite d’être saluée. L’e-Power reste une alternative cohérente pour ceux qui veulent rouler électrique sans recharge, tout en gardant le contrôle sur leur budget. Et à l’heure où le marché hésite entre thermique d’appoint, hybride rechargeable et 100 % électrique, le Qashqai e-Power coche la case de la simplicité sans faire l’impasse sur l’efficience.

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