Prime pour le covoiturage : comment en bénéficier ?

Le covoiturage sera encore davantage encouragé
Le covoiturage sera encore davantage encouragé

Dans le cadre du nouveau plan de sobriété dévoilé aujourd’hui, le covoiturage fait partie des pistes à encourager. Et pour la première fois, il est même question d’une prime qui serait versée par l’état. Le gouvernement parle d’une prime de 100 euros .

Selon les chiffres du gouvernement, les transports représentent 32 % de la consommation d’énergie en France.

Comment profiter de cette prime de covoiturage ?

Cette prime de 100 euros serait mise en place à partir du 1er janvier 2023. Mauvaise nouvelle pour tous ceux qui le pratiquent déjà : elle ne serait versée qu’aux nouveaux inscrits sur les plate-formes de covoiturage comme Blablacar.

Cette mesure n’est pas encore détaillée, mais devrait l’être très rapidement.

Le covoiturage permet de baisser le nombre de voitures en circulation, et donc de réduire la consommation de carburant fossile ou d’électricité, et la pollution. Pour le gouvernement, il est donc logique d’encourager son développement pour favoriser les changements d’habitude vers ce mode de transport.

Il serait aussi question de créer des parkings pour le covoiturage à l’entrée des autoroutes, ou encore des voies réservées. Tout est encore à faire dans ce domaine…

Le plan de sobriété du gouvernement vise à réduire la consommation d’énergie de la France entière de 10 % en deux ans seulement. Un grand défi, qui va nécessiter de nombreux changements. L’objectif d’une réduction de la consommation d’énergie de 40 % est même évoqué pour 2050.

Cette réduction d’énergie est un nouveau plan de bataille qui n’est donc pas seulement planifié pour faire face à l’hiver 2022-2023.

Le forfait mobilités durables maintenu dans les entreprises

Dans de nombreuses entreprises, un forfait mobilités durables permet déjà d’encourager le covoiturage ainsi que l’utilisation du vélo. Ce forfait est exonéré de cotisations sociales jusqu’à 700 euros par an, et peut se cumuler avec les remboursements pour les transports en commun.

Les agents de la fonction publique de leur côté, devront réduire leur vitesse de 130 à 110 km/h sur autoroute, et de 110 à 100 km/h sur voie rapide. Les économies visées seraient de l’ordre de 20 %, et ne concerneront pas les déplacements urgents.

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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