Une Volkswagen ID.2 R à transmission intégrale de 400 ch, on y croit ?

La saga des GTI n’est pas morte. Elle s’électrise. Et chez Volkswagen, on prépare visiblement plus qu’un simple clin d’œil nostalgique. La future ID.2 GTI, attendue pour 2026, pourrait être rapidement rejoint par deux variantes bien plus extrêmes : une version Clubsport de 282 ch et une hypothétique ID.2 R à transmission intégrale de 400 ch. Oui, vous avez bien lu.

Une GTI Clubsport aux dents longues

D’abord, le concret. Volkswagen travaille activement sur une version Clubsport de l’ID.2 GTI. Plus radicale, plus affûtée, cette mouture devrait afficher 282 chevaux, tous transmis aux roues avant, mais avec un différentiel mécanique à glissement limité (LSD) pour canaliser la cavalerie.

Une vraie pièce de puriste, qui rappelle ce que Stellantis a déjà osé du côté de l’Abarth 600e ou de l’Alfa Romeo Junior Veloce : donner à des tractions électrifiées un comportement joueur, presque analogique. Ici, le LSD pourrait offrir un effet “traction intégrale” en sortie de virage, en jouant sur le couple entre les roues avant. De quoi redonner aux sportives compactes électriques cette sensation d’engagement mécanique qu’elles peinent souvent à reproduire.

Des gadgets ou des idées ?

Autre piste évoquée par les ingénieurs : une transmission “virtuelle”, à la manière de ce que propose Hyundai sur l’Ioniq 5 N. Des paliers de puissance simulés pour imiter les sensations d’un changement de vitesse, avec un son de moteur artificiel en renfort. Gadget ? Peut-être. Mais dans un monde où les voitures deviennent de plus en plus lisses, les marques cherchent à recréer un minimum de théâtralité au volant. Reste à voir si Volkswagen saura éviter l’écueil du “fake” pour offrir une vraie expérience.

La plateforme MEB Entry en renfort

Les deux déclinaisons GTI reposeront sur la plateforme MEB Entry, pensée pour les citadines électriques du groupe. Elles utiliseront le moteur APP550, déjà vu sur d’autres modèles de la galaxie VW, et une batterie de 56 kWh, identique à celle de l’ID.2 classique.

De quoi garantir un bon compromis entre poids, autonomie et performances. Mais c’est surtout du côté de l’ID.2 R que les choses deviennent plus sérieuses.

ID.2 R : fantasme ou future mini-hypercar ?

Selon des indiscrétions, Volkswagen aurait dans ses cartons une ID.2 R, équipée non pas de deux, mais de trois moteurs électriques. Un à l’avant, et deux moteurs intégrés directement dans les roues arrière. Résultat attendu : 400 chevaux, quatre roues motrices, et une gestion dynamique du couple roue par roue.

L’idée ? Offrir une motricité hors norme, avec gestion prédictive du couple, freinage vectoriel, et modes de conduite spécifiques. Ce projet s’annonce ambitieux, surtout si l’on en croit les rumeurs : les moteurs roues arrière seraient développés par un partenaire spécialisé dans les Balkans. Et dans le viseur, un nom revient : Rimac, qui a déjà collaboré avec Porsche et Bugatti, tous deux dans l’orbite VW. Ce serait un joli clin d’œil industriel que de voir la technologie de la Nevera infuser dans une mini-GTI électrique.

Une théorie intéressante

Rien n’est encore confirmé côté production. Mais l’envie de faire vibrer les amateurs de sportives électriques se fait sentir. Après avoir parfois joué la carte de la sobriété à outrance, Volkswagen semble décidé à remettre un peu de nerf, d’excès et de passion dans sa gamme.

Si les ID.2 GTI et Clubsport deviennent réalité, elles se mesureront aux Alpine A290 GTS et Peugeot e-208 GTI. Quant à l’ID.2 R, son seul nom évoque déjà les fantômes des Golf R32 et autres Lupo GTI, revisités à la sauce électrons.

La guerre des compactes électriques musclées ne fait que commencer. Et cette fois, Wolfsburg semble bien décidé à jouer les premiers rôles.