On l’attendait plus cher, il débarque finalement en cassant légèrement les codes. Le nouveau Volkswagen T-Roc, deuxième du nom, vient de dévoiler ses prix en France et, surprise, l’addition s’avère plus douce que prévu : 29 990 € en entrée de gamme. Soit 1 990 € de moins que le modèle sortant, et même en dessous de ce que beaucoup d’observateurs anticipaient. Un positionnement qui le place au-dessus du Renault Captur (26 400 €) et du Peugeot 2008 (28 050 €), tout en conservant l’image valorisante de Volkswagen.
Du micro-hybride pour commencer
Au lancement, l’offre moteur se concentre sur le 1.5 eTSI micro-hybride 48 V, proposé en 116 ch ou 150 ch, toujours associé à la boîte auto DSG7. La promesse ? Un peu plus de sobriété (–0,3 l/100 km annoncés) et surtout un malus écologique réduit : seulement 310 € pour la version de base, contre 740 € auparavant. Une bouffée d’air pour un SUV compact qui, sans ce dispositif, aurait été sévèrement taxé.
Mais attention, le diesel a disparu du catalogue, et aucune transmission intégrale 4Motion n’est prévue en France. Même chose pour la déclinaison sportive T-Roc R et le cabriolet : trop coûteux en CO₂, ils restent au garage. En revanche, la marque prépare déjà 2026 avec deux versions full hybrides (136 et 170 ch), toujours dérivées du 1.5 TSI, qui viendront étoffer la gamme.
Une gamme structurée en quatre finitions
Volkswagen joue la carte de la simplicité avec quatre niveaux : T-Roc, Life, Style et R-Line.
- Dès la base, l’équipement est déjà fourni : aides à la conduite (maintien de voie, régulateur adaptatif), écran tactile 10,3 pouces, phares LED, clim auto et jantes alliage.
- La finition Life ajoute du confort moderne (caméra de recul, chargeur à induction, écran 12,9 pouces).
- Le Style grimpe en gamme avec la clim tri-zone, un éclairage d’ambiance personnalisable, un démarrage sans clé et un bandeau lumineux avec logo VW rétroéclairé.
- Enfin, la R-Line joue le côté sportif, avec sièges spécifiques chauffants, jantes 18 pouces et un look plus affirmé.
À noter : le 116 ch couvre l’entrée et le milieu de gamme, tandis que le 150 ch n’est accessible qu’à partir de 41 000 € en Style et culmine à 42 500 € en R-Line. Des prix élevés, certes, mais qui restent sous le seuil des 45 960 € atteints par l’ancien T-Roc 2.0 TDI R-Line.
Un positionnement malin dans un segment très disputé
Face aux stars du marché, le T-Roc mise sur son image sérieuse et sa qualité perçue pour justifier son surcoût. Un Captur hybride E-Tech 160 ch démarre à 30 000 €, tandis qu’un Peugeot 2008 hybride 145 ch débute à 31950 €. L’allemand ne joue donc pas la carte du prix plancher, mais il compense par un contenu technologique solide et une dotation dès l’entrée de gamme plus généreuse que celle de certains concurrents français.
Volkswagen parie aussi sur un effet psychologique : annoncer un prix de base inférieur à 30 000 €, même si la majorité des ventes se feront plutôt sur les finitions Life et Style, plus proches des 35-40 000 €.
Conclusion : l’équilibre entre rationalité et statut
Avec ce nouveau T-Roc, Volkswagen a su corriger le tir : plus accessible, mieux équipé, et débarrassé d’un diesel devenu difficile à vendre en France. En attendant les versions hybrides complètes de 2026, le SUV compact devrait séduire ceux qui cherchent une alternative plus statutaire à un Captur ou un 2008, sans pour autant basculer dans la catégorie supérieure.
Reste à voir si ce prix d’appel à 29 990 € sera un vrai argument en concessions… ou simplement un chiffre accrocheur destiné à attirer les clients vers les finitions plus lucratives. En attendant, vous pouvez déjà tester le configurateur Volkswagen pour voir le rendu du T-Roc de votre choix…
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