Citroën réinvente son discours social. Pas de grandes envolées sur l’innovation technologique ni de surenchère de batteries XXL, mais une promesse simple : l’électrique pour tous, ou presque. À partir de 95 € par mois, sans apport, la marque au double chevron joue la carte du leasing subventionné, surfant sur le dispositif gouvernemental qui doit démarrer fin septembre. Une offensive qui tombe à pic, alors que le marché du véhicule électrique donne des signes de ralentissement.
Quatre modèles éligibles en leasing social
Le constructeur met sur la table quatre modèles, tous 100 % électriques et fabriqués en Europe : ë-C3, ë-C3 Aircross, ë-C4 et ë-Berlingo. Autant dire un éventail large, du quotidien urbain à la famille nombreuse. De quoi couvrir les profils les plus classiques, mais sans surprise côté offre produit. Le vrai coup, c’est le ticket d’entrée à moins de 100 euros. Pour Citroën, la symbolique est forte : positionner la voiture électrique comme un bien accessible.
Derrière l’annonce, il y a aussi un cadre strict : 36 mois, 36 000 kilomètres, et surtout une limite fixée à 50 000 véhicules éligibles. Pas de quoi inonder le marché, mais suffisamment pour créer un effet d’appel et occuper le terrain médiatique. En clair : premiers arrivés, premiers servis. Un bon vieux levier de rareté pour pousser les clients à se décider vite. Il n’y en aura pas pour tout le monde !
Des formules pour les locataires non éligibles
La stratégie va au-delà du leasing aidé par l’État. Citroën propose aussi des loyers attractifs pour ceux qui n’entrent pas dans les clous du dispositif. Exemple : une ë-C3 You pour 176 €/mois avec apport, ou une Ami électrique pour 62 €/mois. La micro-voiture reste d’ailleurs un cas à part, entre gadget urbain et vraie réponse à la saturation des centres-villes. On notera aussi l’Ami Buggy, clin d’œil marketing qui flirte avec l’esprit plage et liberté, pour 74 €/mois.
Le prix avant tout
Pour l’heure, le pari est clair : Citroën s’affiche comme le champion de l’électrique accessible, un créneau encore mal occupé par les rivaux. En ces temps de doute autour de l’auto branchée, la marque choisit de parler pouvoir d’achat plutôt que kilowatts. Un positionnement qui pourrait bien faire école.
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