Essai BMW Série 1 M Sport 118i DKG7 : la meilleure de la gamme ?

Essai BMW Série 1 M Sport 118i DKG
Essai BMW Série 1 M Sport 118i DKG

Après vous avoir présenté l’essai de la BMW Série 1 en 118i boite manuelle, la voici en boîte automatique DKG, et avec la fameuse finition M Sport la plus plébiscitée de la gamme !

Design : M Sport sinon rien

Bien dessinée, la BMW Série 1 fait l’unanimité sur son style. Il est ici encore plus affirmé avec cette finition M Sport au caractère dynamique exacerbé. Elle reçoit en série le pack carrosserie M, qui comprend de nombreux éléments de carrosserie spécifiques.

A l’avant, la Série 1 M Sport reçoit un bouclier entièrement redessiné avec des écopes latérales, et une grille inférieur élargie. Les projecteurs anti-brouillard à LED sont repositionnés par rapport à un bouclier classique.

A l’arrière, le bouclier est également spécifique avec des écopes latérales, et une partie basse façon diffuseur. Les bas de caisse latéraux sont aussi concernés, rien n’est laissé au hasard !

La grille de calandre est ici entièrement noir brillant et non chromée : il s’agit du pack Black Shadow, une option très attractive en prix et qui s’accompagne également d’une canule d’échappement cerclée de noir. Les autres éléments chromés autour du vitrage sont dans tous les cas noir brillant.

A noter que sur une 118i, la double sortie n’est pas de mise. Il faut passer sur des niveaux de puissance à partir de 150 ch pour y avoir droit, comme sur la 118d ou la 120i….

La Série 1 M Sport peut compter sur son design pour séduire

On remarque la présence de jantes alliage siglées M : chaque détail compte. L’ensemble de ces éléments rapprochent une Série 1 modestement motorisée d’une M135i…Les différences ne se comptent plus que sur les doigts d’une main : les étriers bleu, le becquet arrière spécifique, la calandre à motifs étoiles…Sachant que les deux premiers sont aussi proposés en option sur une M Sport classique.

Le pack Black Shadow teinte la calandre chromée en noir brillant

A l’intérieur de la BMW Série 1 M Sport

Comme nous avons pu le voir dans notre précédent essai de la BMW 118i boite manuelle, l’habitacle de la Série 1 ne manque pas d’atouts. En attendant son restyling, la Série 1 est assez sobre pour l’intégration des écrans en comparaison avec une Mercedes Classe A. L’écran central est proposé dans deux tailles différentes. En standard, l’écran de contrôle tactile haute résolution de 8,8″ est complété d’un petit écran d’instrumentation entre les compteurs numériques. Avec le « BMW Live Cockpit Navigation Pro », l’écran central passe à une diagonale de 10,25″ et se complète d’un écran d’instrumentation de la même taille ( non présents sur le modèle d’essai photographié ici ). L’ergonomie est facile et s’adapte à tous, puisqu’il est possible de piloter les nombreuses fonctions par la molette iDrive, par l’écran tactile, ou encore par la commande vocale. Et si ça ne suffisait pas, les commandes gestuelles peuvent compléter le tout avec une option dédiée.

La partie radio et la climatisation sont dotées de leurs propres commandes classiques, qui facilitent l’utilisation au quotidien. Des choses qui devraient changer au restyling à venir dans les prochains mois ( voir la BMW Série 3 restylée )

Cette finition M Sport ne se contente pas d’une présentation spécifique à l’extérieur, elle est aussi parée d’une ambiance sportive à l’intérieur. Celle-ci commence dès l’ouverture de la porte avant des seuils en aluminium aux couleurs de M. ( pour les seuils avant uniquement ).

De série, les sièges sport sont recouverts d’une sellerie mixte cuir et tissu avec des surpiqûres bleues. Celles-ci se retrouvent également sur la planche de bord et les contre-portes. Le maintien latéral des sièges est agréable, et l’assise peut être rallongée : de vraies différences par rapport aux sièges des versions classiques.

Les sièges sport de série sur la finition M Sport avec sellerie semi-cuir

Si les réglages de la largeur du dossier sont électriques et en série pour le conducteur, les autres fonctions électriques sont en option, y compris pour le réglage lombaire. Autre particularité de cette finition M Sport : un volant à jante épaisse et au design spécifique, siglé M, un ciel de pavillon noir, et un pédalier en inox. L’ensemble de ces éléments apporte une vraie ambiance à l’intérieur, qui se démarque nettement des finitions plus standard. D’ailleurs une M135i dispose du même habitacle ! Seule la 128 ti se différencie par des surpiqûres rouges et des sigles ti.

Mention spéciale pour la prise en main du volant, et le moyeu central recouvert de cuir, digne des BMW les plus luxueuses.

BMW propose aussi une sellerie en alcantara, qui s’accompagne obligatoirement des sièges avant M avec appuie-tête intégré.

En France, l’équipement de cette version M Sport comprend également le système de navigation, l’instrumentation numérique, la caméra de recul…

Autre distinction proposée sur cette finition : les inserts decoratifs « Illuminated Boston ». Ils comportent un éclairage à LED dont on peut choisir la couleur, de quoi apporter un vrai plus pour la présentation de nuit…

Il faudra en revanche passer par la liste des options pour activer la climatisation automatique bi-zones avec sorties de clim à l’arrière présente sur ce véhicule d’essai.

Le poste de conduite de la série 1 M Sport est très bien présenté

L’habitabilité est honnête, mais les passagers arrière pourront rapidement être à l’étroit si un siège auto est installé sur l’une des places latérales. Le confort sera de mise pour 4 personnes, rarement pour cinq.

Du côté du coffre, il se situe dans la moyenne avec 380 litres et se compartimente avec un plancher qui peut permettre d’isoler certains objets.

A conduire : une 118i encore mieux avec la boîte DKG7

La réputation de BMW aurait pu souffrir du passage de cette génération de Série 1 à la traction avant. Mais comme nous allons le voir, il n’en est rien.

Si le châssis de cette « F40 » nous avait déjà convaincus, il est encore plus efficace avec les suspensions DirectDrive et la direction sport. De quoi donner envie d’une puissance encore supérieure. Mais l’agrément mécanique n’est pas non plus déplaisant, comme nous allons le voir.

Le moteur 3 cylindres de 1.5 L de cylindrée était d’abord apparu sur la Mini Cooper, avant d’être implanté sur des modèles BMW comme l’ancienne Série 3 F30, la Série 1, le Série 2 Active Tourer ou encore le X1. Ce même bloc fait aussi désormais partie de la toute nouvelle motorisation hybride rechargeable présente sur les X1 et Série 2 Active Tourer 2022. Il s’agit donc d’un moteur parfaitement au goût du jour, et encore plus plaisant lorsqu’il est couplé à la boîte à double embrayage DKG.

Cette 118i DKG7 M Sport n'est pas une sportive mais propose un agrément convaincant au quotidien
Cette 118i DKG7 M Sport n’est pas une sportive mais propose un agrément convaincant au quotidien

Si ce 3 cylindres de 136 ch ne fait évidemment pas de la 118i une sportive, la présence de la boîte DKG apporte un réel dynamisme lors des reprises. On regrette toutefois de ne pas pouvoir disposer de palettes au volant, qui pourraient être utiles de temps en temps. La commande de boite possède un manque séquentiel, qui pourra permettre de rétrograder à la main sur route de montagne pour récupérer du frein moteur…

Plusieurs modes de conduite sont proposés. Pour économiser du carburant, le fameux mode ECO PRO va jouer sur la réponse à l’accélérateur, le régime de passage des rapports, ou encore la puissance de la climatisation. Le conducteur verra s’afficher dans l’odomètre le temps passé en Start & Stop, qui peut vite dépasser les 2 heures sur un plein pour ceux qui font beaucoup de ville. Le kilométrage gagné par l’économie de carburant pourra aussi inciter à activer ce mode, qui malheureusement se désactive à chaque coupure du moteur.

Le mode Sport active un affichage sur fond rouge, pour vous plonger dans une tout autre ambiance. Ce mode joue sur la réponse du moteur, le régime de passage des 7 rapports de la boite de vitesse, et la fermeté de la direction assistée. Un mode sympathique, mais qui pourra aussi faire plus facilement goûter aux limites du bloc moteur. Si ce 3 cylindres sait se montrer discret sur son architecture la plupart du temps, sa sonorité se révèle en revanche moins noble lorsqu’on grimpe dans les tours.

Pour gagner en autonomie, le réservoir de plus grande capacité ( option à 55 euros ) ajoute 8 litres. De quoi faire grimper l’autonomie à 630 km lorsque le plein est fait !

La BMW 118i dispose d’une motorisation convaincante

Budget : les prix et les options à choisir sur une Série 1 M Sport

Les prix de la BMW Série 1 débutent actuellement à 28350 euros pour une 116i de 109 ch, un prix qui passe à 32350 euros pour une 118i DKG. L’activation de la finition M Sport fait grimper la note à 38250 euros, sans les options. Si l’équipement est déjà relativement complet, il sera impossible et dommage de ne pas activer quelques options supplémentaires parfois indispensables. Comme la banquette arrière rabattable 40/20/40, le vitrage calorifuge, le régulateur de vitesse actif, la climatisation automatique bizone…Toit ouvrant panoramique et système Hifi apporteront aussi un vrai plus au quotidien.

Des packs sont proposés, comme le pack confort à 1850 euros avec hayon motorisé, sièges chauffants, accès confort et appui lombaire électrique. Le pack innovation à 1800 euros comprend Drive Assist, les feux de route anti-éblouissement, le pack advanced full led, et les rétroviseurs rabattables et intérieur et extérieur gauche anti-éblouissement.

La climatisation deux zones avec sorties à l’arrière est à prendre en option

A titre de comparaison une Audi A3 Sportback TFSI 150 S-Tronic est facturée 40350 euros, un prix légèrement supérieur.

Cette BMW Série 1 est donc bien placée niveau tarif, et maintient très bien sa cote en occasion. Elle parvient aussi à contenir sa consommation, avec une moyenne qui peut tourner à moins de 7 L en usage mixte. Même en ville, à condition de rouler calmement la consommation ne passera pas au-delà de 8 L. Un chiffre déjà suffisant au vu des prix à la pompe !

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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