Essai Peugeot 508 Feline SW THP 156 : à conduire, budget

A CONDUIRE :

TENUE DE ROUTE :

La 508 a été élaborée sur la plate-forme 3 du groupe PSA. Le véhicule dispose d’un empattement plus long de 9,2 cm par rapport à la 407.

La 508 SW étrenne un tout nouveau train avant pseudo-McPherson qui permet un gain de 12 kg par rapport à celui de 407. A l’arrière la 508 SW reçoit un train arrière multi bras qui est conçu pour garantir une grande efficacité et assurer un maximum de précision et de filtrage, en découplant les efforts longitudinaux et transversaux.

A noter que toutes les toutes les 508 sont couplées avec un ESP de dernière génération comprenant le CDS (contrôle de stabilité), l’AFU (assistance de freinage d’urgence) et le REF (répartiteur électronique de freinage).

Sur route, le véhicule fait valoir toute sa classe, confortable et très silencieuse avec ce bloc THP, les kilomètres défilent en toute sérénité.

Particulièrement sûre, la 508 SW ne se montre jamais piégeuse. Le véhicule tient parfaitement le cap et avale toutes les courbes sans broncher.

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La direction très précise joue un rôle essentiel dans l’agrément général. Le volant se montre très informatif et permet au conducteur de savoir à chaque instant ce qui se passe au niveau du train avant.

Le rayon de braquage est en outre très agréable pour un véhicule de cette catégorie, circuler en milieu urbain avec ce break n’est donc pas mission impossible.

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LE MOTEUR :

Répondant aux normes EURO 5, le 1L6 THP 156 Ch est issu de la collaboration avec le constructeur BMW. Il est associé sur notre version d’essai à une transmission automatique à 6 rapports (AT6).

Ce moteur à la cylindrée modeste de 1 560 cm3 délivre un couple maximum de 240 nm entre 1 400 tours et 4 000 tours et une puissance de 156 Ch à 6 000 tr/min.
En termes de performances, cette 508 SW affiche une vitesse de pointe de 217 km/h, le 0 à 100 km/h réalisé en 9,5 secondes et le 1 000 mètres départ arrêté en 31,7 secondes.

Injection directe, turbo, la carte de visite de ce moteur est alléchante, mais la réalité est tout autre. Car si les chiffres semblent prometteurs sur le papier, on s’aperçoit rapidement au fil des kilomètres que ce bloc THP n’a pas vraiment sa place sous le capot de ce break. Il est en outre un peu juste et manque de souplesse en milieu urbain.

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Les relances, poussives, en font les frais et l’agrément aussi. Heureusement que ce bloc est associé à une transmission automatique aussi réactive que douce d’utilisation qui réhausse l’agrément général.

Légère et compacte cette transmission intègre des technologies lui permettant de contenir sa consommation et ses émissions de CO2, grâce à une optimisation du convertisseur de couple et une réduction significative des pertes par frottements.

De même, la qualité et le temps de passage des vitesses ont été particulièrement travaillés.

D’autre part cette transmission automatique offre deux alternatives au conducteur : l’une en mode 100 % automatique s’adaptant parfaitement à une conduite apaisée. Et l’autre en mode séquentiel, qui permet de monter et descendre les rapports grâce aux palettes situées derrière le volant.

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A l’utilisation, cette transmission automatique nous a enchantés par son brio. Décollage de la voiture au démarrage sans temps mort, rapidité et surtout douceur lors des montées des rapports qui laissent un sentiment de continuité d’accélération.

BUDGET :

La version SW Feline est facturée à partir de 36 000 euros dans cette motorisation THP 156 soit 2 850 euros de moins que son homologue diesel certes un peu plus puissante (163 ch). D’autre part la version HDI 163 BVA échappe à tout malus, ce qui n’est pas le cas de cette version essence (malus de 750 euros).

Par conséquent, l’écart de prix se réduit donc à 2 100 euros.

Avec une moyenne normalisée annoncée à 7,3 l/100 Km (169 g/km de CO2), comptez facilement 3 L/100 de plus dans la réalité. Notre essai s’est soldé par une moyenne de 10,8L/100 sur un parcours mixte.

A finition et motorisation identique, l’écart de prix entre les versions berline et SW est de 1 650 euros.

Enfin, il conviendra de saluer la générosité du constructeur sochalien en matière d’équipements sur cette version Féline (sièges cuir, GPS, affichage tête haute, jantes 18 pouces, etc.).

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Essai Peugeot 508 SW Feline 1.6 THP 156 : bilan, galerie photo

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