Essai Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90
La nouvelle Dacia Sandero revient avec une deuxième génération plus aguichante. Dacia mise beaucoup sur la version Stepway qui propose de nombreux équipements, et devrait représenter la moitié des ventes en France. Mais est-ce vraiment la bonne affaire de la gamme ?

Style : que du plus !

Les designers Dacia ont transformé la Sandero, qui semble quitter le monde du low-cost pour rivaliser avec les citadines des constructeurs généralistes. Certains lui trouvent même des airs de DS3 pour la partie arrière…

Avec un design très germanique, la Dacia Sandero ne joue ainsi pas dans la même catégorie que la nouvelle Renault Clio, aux courbes plus sensuelles.

Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

Pour faire des économies, les jantes Flexwheel 16 pouces singent des jantes alliage. Il ne s’agit pourtant que de jantes en tôle ajourées avec des enjoliveurs !

La présentation spécifique Stepway comprend également une garde au sol réhaussée de 40 mm, des skis avant et arrière chrome satiné, des barres de toit, des projecteurs antibrouillard, la peinture métallisée, des stripping Stepway sur les portes avant, des masques de phares noirs, et des élargisseurs de bavolets.

La partie design est donc une réussite sur la nouvelle Dacia Sandero Stepway, et je peux vous assurer que de nombreux passants se retournent même sur la voiture.
Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

Vie à bord : le chaud et le froid

En ouvrant la porte l’impression d’évolution étonnante du design extérieure ne se ressent pas, bien que la nouvelle planche de bord ne manque pas d’allure à première vue.

Il y a quelques efforts bien entendu, comme des inserts chromés autour des aérateurs, sur le volant et le levier de vitesses. L’intégration de l’écran tactile du GPS et le volant multifonctions témoignent aussi d’une certaine montée en gamme.

Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

Là encore la version Stepway bénéficie d’une sellerie tissu spécifique, et d’une harmonie intérieure carbone foncé sur la finition Prestige.

La navigation Media Nav déjà vue sur les Lodgy et Dokker est en série sur ce niveau de gamme, ou bien proposée en option à seulement 240 euros sur les autres niveaux d’équipement.

Mais malgré ces efforts, certains éléments ont manqué de soin. Le désembuage du pare-brise par exemple, est clairement insuffisant. La grille d’aération située au niveau du pare-brise ne permet pas d’enlever la buée sur une bonne vingtaine de centimètres devant le conducteur. Un peu désagréable et gênant en hiver.

Les commandes de vitres sont très mal placées, en bas de la console centrale pour les passagers avant. A l’arrière elles sont aussi placées près du sol, au centre. Il faut bien faire des économies quelque part !

La qualité de finition me rappelle un peu la première Clio de 1990, avec des vis apparentes et des plastiques peu flatteurs qui sonnent creux. Le volant a beau être recouvert de simili-cuir, le toucher n’est pas très différent de celui d’un volant en plastique.

Autre bémol : le confort des sièges, à même de réveiller un mal de dos disparu.

La banquette arrière de la nouvelle Sandero accueille trois personnes. Elle est rabattable 2-3/1-3 pour aggrandir le niveau de chargement du coffre qui passe ainsi de 320 dm3 à 1200 dm3. L’habitabilité est une qualité de cette nouvelle citadine, qui mesure plus de 4 mètres de longueur.

A bord, la nouvelle Dacia Sandero gagne des équipements mais ne fait pas de miracles : on est loin de la qualité , du niveau de confort et de l’ergonomie d’une Clio.

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A conduire : le diesel n’est pas le choix idéal

La Dacia Sandero ne bénéficie pas tout à fait du même moteur que la nouvelle Clio : il ne s’agit pas d’un bloc Energy dCi 90. Le Stop & Start n’est proposé sur aucune Sandero, cela viendra sans doute dans quelques années.

Avec 90 ch et un couple de 220 Nm disponibles dès 1750 tr/min, le moteur 1.5 dCi procure des performances très convaincantes à la Sandero Stepway, qui ne manque pas de pêche pour effectuer des dépassements. Sur route la Sandero dCi 90 est donc parfaitement à l’aise, un bon point.

Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

Par rapport à une Clio l’agrément pâtit d’une insonorisation moteur faiblarde, avec des vibrations désagréables qui remontent dans l’habitacle.

Pour la première fois chez Dacia, le régulateur de vitesse apparaît. Cela apporte un peu de confort sur voie rapide et autoroute. Il manque encore le clignotant impulsionnel.

Malgré de simples tambours à l’arrière, le freinage est plutôt efficace. L’aide au freinage d’urgence active les warning en cas de freinage puissant.

Autre atout par rapport à la première Sandero : l’anti-dérapage de série, imposé par les règlementations européennes.

Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

Toujours des tarifs canon

Contairement à la première génération de Sandero Stepway, la nouvelle venue est proposée avec deux niveaux d’équipements : Sandero Ambiance et Sandero Prestige.

Pour 10590 euros la Dacia Sandero Stepway TCe 90 ch profite du même moteur que la nouvelle Clio.

Il faut ajouter 1600 euros pour passer au diesel, soit 12190 euros pour une Dacia Sandero Stepway Ambiance dCi 90 ch.

L’équipement basé sur la Sandero Ambiance comprend le Dacia Plug & Radio, la fermeture centralisée, les vitres avant électriques et l’équipement Stepway spécifique.

Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

La Sandero Stepway Prestige reprend les deux mêmes moteurs, pour 11990 et 13590 euros.

L’équipement s’enrichit du volant cuir, de la climatisation, du système de navigation Media Nav, de la peinture métallisée, du limiteur-régulateur de vitesse, des vitres arrière électriques et du radar de recul. Restent en option la sellerie cuir pour 600 euros, la roue de secours pour 120 euros et la cartographie Europe pour 99 euros.

La Sandero Stepway Prestige est donc très bien équipée, trop peut-être pour une citadine low-cost surtout vouée à faire une économie à l’achat.

Parmi les bons points côté budget, une garantie de 3 ans ou 100.000 km, supérieure à celle de nombreuses rivales.

Et n’espérez pas de remise en concessions : Dacia reste fidèle à sa politique de prix nets.

LIRE LA CONCLUSION DE L’ESSAI :

Essai Dacia Sandero Stepway 2012 Prestige dCi 90 : conclusion, galerie photos

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

4 thoughts on “Essai Dacia Sandero Stepway Prestige dCi 90

  1. Que reste-t’il à Renault, à part un peu plus de confort ? Même en terme d’image la marque au losange n’est pas forcément supérieure. En tous les cas, merci pour cet essai qui donne un bon aperçu des points forts du véhicule.

  2. BONJOUR
    APRES 5 MOIS D ATTENTE DEPUIS LA CDE JE VIENS DE RECVOIR LA MIENNE EN BLUE AZZURINE COMME LA PHOTO ET IL FAUT BIEN DIRE QUE QUESTION QUALITE PRIX AVEC UN EQUIPEMENT COMPLET ET SUFFISANT-
    ESP-CLIM-4 VITRES ELEC-GPS–BLUETHOO-REGULATEIR -LIMITEUR -RADIO AVEC PRISE USB –ETC—
    DONC EXCELLENTE VOITURE AVEC LES PREMIERS KMS EFFECTUES—- DCI90 ET 5,5 L/100–
    MEME LE CAPOT MOTEUR DISPOSE D UN VERIN D OUVERTURE POUR NE PAS FORCER A OUVRIR LE CAPOT !!
    ON NE TROUVE CELA QUE DANS LES VOITURES DE HAUT DE GAME — BREF EXCELLENT ACHAT QUE JE CONSEILLE
    LA STEEPWAY PRESTIGE A 13590€ —-POUR ALLER D UN POINT A à UN POINT B CELA SUFFIT –

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