Comment l'électrique a tué les ventes du Peugeot Rifter

En début d’année, coup de théâtre pour le Peugeot Rifter : la marque annonce qu’il ne sera désormais plus proposé aux particuliers qu’en version électrique. Le ludospace dit alors adieu aux moteurs thermiques essence et diesel, de façon brutale. Résultat des courses : des ventes en chute libre !

Presque 50 % de baisse pour le Peugeot Rifter

Sur le marché français, de janvier à novembre 2021, Peugeot avait immatriculé un total de 4721 Rifter en VP, ce qui classait le modèle à la 76ème place du top 100 des meilleures ventes. Il détenait alors un modeste 0,3 % de part de marché.

De janvier à novembre 2022, les immatriculations du Rifter ont énormément chuté : Peugeot n’en a immatriculé que 2691 exemplaires, pour 0,2 % de part de marché. Il est tout juste à la 98ème place du Top 100, pas loin de la sortie du classement…

Dans le même temps, le dernier Renault Kangoo en VP se vend à 5175 exemplaires, pour 0,4 % de part de marché. Renault propose encore des motorisations essence TCe 100, et BluedCi 95, avec des tarifs qui démarrent à 25900 euros.

De son côté le Peugeot e-Rifter Active Pack est proposé à partir de 37850 euros avant déduction du bonus écologique. Un tarif qui va se rapprocher des 30.000 euros avec une remise commerciale et la déduction du bonus écologique.

Voilà qui reste élevé pour un modèle généralement prisé par des familles qui ne souhaitent pas mettre un énorme budget dans leur voiture. On comprend qu’ils préfèrent se tourner vers le Kangoo, voire vers un Dacia Jogger.

Car le Peugeot Rifter électrique souffre aussi d’un handicap majeur : une autonomie limitée, de 280 km seulement. Pas de quoi envisager de partir avec en vacances. Il ne pourra donc pas être utilisé comme la première voiture du foyer.