Bientôt une petite Fiat électrique tirée de l'alliance Stellantis

Fin octobre, Stellantis a annoncé un investissement massif de 1,5 milliard d’euros pour devenir actionnaire stratégique de Leapmotor. Une nouvelle co-entreprise « Leapmotor International » va ainsi voir le jour, pour développer les ventes de la marque chinoise à l’international. Le groupe Stellantis veut ainsi en profiter pour atteindre ses objectifs d’électrification du plan « Dare Forward 2030« , avec 100 % de ventes de voitures électriques en Europe à cette échéance.

Cette nouvelle alliance suscite déjà des spéculations quant à la possible naissance d’une nouvelle petite ciatdine électrique sous la bannière Fiat.

Une Fiat électrique dérivée de la petite Leapmotor T03 pour l’Europe ?

Cette union stratégique pourrait donner naissance à des modèles électriques économiques destinés à l’Europe, arborant soit le logo Leapmotor, soit celui d’une marque affiliée à Stellantis, Fiat en l’occurrence. Parmi les projets envisagés figure une citadine électrique basée sur la petite T03, dont le prix avoisine les 25 000 euros.

L’artiste numérique et designer Kleber Silva a concrétisé cette vision en illustrant une possible Fiat issue de cette collaboration. Une hypothèse possible, mais à confirmer : Fiat doit déjà présenter prochainement sa nouvelle génération de Panda. Or, celle-ci doit justement être proposée en électrique avec une architecture proche de celle de la nouvelle Citroën ë-C3. Une version rebadgée de la petite Leapmotor ne fera-t-elle pas doublon ? Pour que cela fonctionne commercialement, il faudrait que la citadine dérivée de la Leapmotor soit nettement moins chère que la nouvelle Panda. Mais le tarif européen de la T03 est proche des 25000 euros, donc très proche du prix de la petite ë-C3. Toutefois le prix de la petite chinoise devrait rapidement pouvoir baisser sur notre marché.

Cette alliance stratégique avec Stellantis offrira en effet à Leapmotor la possibilité de commercialiser ses véhicules en Europe en les produisant au sein des installations de Stellantis sur le Vieux Continent, évitant ainsi les coûts liés aux droits de douane. Si Stellantis décide effectivement de concrétiser un tel modèle, il s’agira d’une automobile épurée, destinée à ceux en quête d’une mobilité électrique abordable et respectueuse de l’environnement.

Les retombées de cette collaboration pourraient potentiellement enrichir le marché européen en offrant davantage d’options en matière de véhicules électriques abordables.

Des voitures électriques plus abordables, on ne peut que valider, et surtout si la production est faite en Europe.