Nouvelle pénurie en vue dans les stations service en mars

Que faire en cas d'erreur de carburant ?
Nouvelle pénurie en vue dans les stations service en mars

Mauvaise nouvelle pour les automobilistes français : une pénurie de carburant a toute les chances de se renouveler dès le mois de mars. Un épisode à venir qui devrait réveiller des souvenirs assez proches : ceux des pénuries de carburant d’octobre 2022. Une nouvelle grève des raffineries a en effet été annoncée pour le 6 mars prochain par la CGT, et elle sera reconductible.

Des appels à bloquer le pays dès le 7 mars : durcissement attendu

La mobilisation syndicale va se renforcer dès le 7 mars, avec cette fois-ci une journée nationale de grève qui devrait marquer le début d’une grève reconductible. Ce qui sera le cas pour le secteur de l’énergie.

Les grèves vont débuter dès le 6 mars au soir dans les raffineries : la CGT de la chimie (Fnic-CGT) a lancé son appel pour cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Une grève reconductible dans les raffineries du groupe TotalEnergies pourrait entrainer la fermeture de plusieurs d’entre elles. De quoi fragiliser l’approvisionnement en carburant dans les stations services du pays.

La mobilisation des salariés du secteur est forte depuis le début de l’année, ce qui laisse effectivement craindre de nouvelles pénuries de carburant. Si les automobilistes n’anticipent pas de faire leur plein, les stations ne seraient pas immédiatement impactées. Mais l’expérience nous a montré que généralement, les cohues devant les stations sont inévitables à l’annonce de ce type de grèves.

Le débat sur la réforme des retraites est achevé à l’Assemblée Nationale, et a été marqué par des discussions très mouvementées. C’est désormais au Sénat d’examiner le texte du projet de réforme à partir du 28 février. Les sénateurs disposeront à leur tour de 10 jours, le même délai que les députés. Ce qui porte la fin des débats au 12 mars : la nouvelle mobilisation est donc programmée pendant cette période.

Avec une majorité sénatoriale à droite, le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans devrait moins perturber les débats au Palais du Luxembourg. Mais l’index senior ne plait pas au groupe LR. D’autres étapes sont encore prévues : la discussion en commission mixte paritaire. Le Parlement aura jusqu’au 26 mars pour se prononcer à ce sujet.