Pénurie de carburant : cela va empirer rapidement

Pénurie de carburant : cela devrait empirer
Pénurie de carburant : cela devrait empirer

Ce lundi 20 mars 2023, la situation devient de plus en plus critique dans les stations service. Les risques d’une pénurie plus importante sont désormais élevés : nous faisons le point sur la situation.

Situation critique dans les Bouches du Rhône

Les nouvelles sont alarmantes : par exemple dans la région de Marseille. Comme l’a indiqué le leader de la CGT dans les Bouches-du-Rhône, Olivier Mateau sur BFM TV : “Je conseille aux automobilistes d’aller faire le plein d’essence car bientôt il n’y en aura plus.”  Ce sont pas moins de 18 % des stations dans les Bouches du Rhône qui sont actuellement en situation de pénurie, selon Autojournal.

La faute à la raffinerie de Petroineos à Lavéra, totalement à l’arrêt ce lundi 20 mars, en réaction au 49.3 pour faire passer en force la réforme des retraites à l’assemblée.

La raffinerie TotalEnergies en Normandie va aussi cesser ses expéditions, ce qui devrait causer des difficultés rapidement dans le nord de la France et en Ile de France.

Avec des grèves qui se durcissent dans le secteur pétrolier, les pénuries annoncées depuis plusieurs semaines risquent donc de devenir un nouveau cauchemar pour les automobilistes.

A ce jour, 701 stations seront en rupture partielle, et 544 en rupture totale selon les données fournies par le site penurie mon essence. La carte de France permet de visualiser des difficultés concentrées sur certaines régions de France : l’Ile de France, le département des Bouches du Rhone ainsi que les département limitrophes, et dans une moindre mesure en Bretagne et dans le Nord de la France.

Les annonces de pénurie entrainent inévitablement des pleins d’essence de précaution réalisés par les automobilistes, ce qui accélère encore le phénomène.

Le point sur le vote concernant la réforme des retraites

Vendredi dernier, Elisabeth Borne a annoncé le recours à l’article 49.3 pour faire adopter sans vote à l’Assemblée nationale, faute de majorité. Deux motions de censure visant à renverser le gouvernement sont aujourd’hui examinés à l’Assemblée nationale, en réaction directe à ce passage en force.

Une neuvième journée de mobilisation a été annoncée jeudi par l’intersyndicale, alors que le mouvement tente un durcissement pour faire plier le gouvernement. Des pénuries de carburant qui perturbent l’activité économique seront logiquement un paramètre décisif pour la suite…

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Grégory Augier

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